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Sécheresse : Vivre sans eau en Haute-Savoie

Sur les hauteurs du plateau des Bornes en Haute-Savoie, parmi les fougères brûlées et les arbres verdoyants brûlés par le soleil brûlant, un camion-citerne s'arrête à 900 mètres au-dessus du réservoir de la Touvière. À faire. surface de la mer. L'opération est répétée 2 à 3 fois par jour. Jusqu'à 6 si vous menacez de priver 1 000 habitants des deux communes du Sappey et de Vovray-en-Bornes.

L'appareil conserve son apparence. L'eau du robinet coule toujours. Or, la source du Salèves, cette montagne située entre les bassins annécien et genevois et qui alimente normalement la vallée en eau potable, est à sec. "Depuis les airs, on ne fait même pas la différence entre une forêt et un champ de blé moissonné. Tout est paille et ocre, et c'est l'automne avant l'heure."Selon le Service National des Forêts (ONF ) a déclaré Cyrille Constantin, un parapente local employé à

150 litres d'eau par personne et par jour

Cet hiver, le manque de neige, les pluies printanières et les canicules qui ont suivi ont quitté les habitants. La consommation d'eau a doublé. la météo est connue. De plus, le sol extrêmement sec fait craquer et fuir les tuyaux à raison de 100 m3 par jour. La peinture de Kuronen est terminée. La première coupure d'eau remonte au 18 juillet, et depuis le 5 août, Le Sape est placé en zone "dangereuse" par la préfecture, au plus haut sur l'échellede sécheresse

C'est écrit. Cet après-midi d'août où Francis Gall ne faisait pas couler une goutte d'eau du robinet de la douche, c'était "très drôle". explique comment récupérer l'eau utilisée pour laver les fruits et légumes.

Tout le monde essaie de changer ses habitudes et de respecter le seuil d'eau recommandé par les autorités de 150 litres par personne et par jour. A environ 100 mètres d'altitude, deux randonneurs se désaltèrent avec de l'eau minérale."C'est sûr.". Quand la femme précise qu'elle va se doucher à l'hôpital d'Annecy où elle travaille. Je me souviens de l'afflux paniqué le jour de la coupure au supermarché de Cruseilles.

Les agriculteurs économisent ce qu'ils peuvent économiser

Mais plus que la population, ce sont les agriculteurs qui sont les plus touchés dans ces villages des Bornes. Les éleveurs laitiers en particulier ont vu leurs performances diminuer lorsque les vaches n'ont pas accès à 100 litres par jour. "C'est plus que de l'eau en bouteille. Dans une zone rurale comme la nôtre avec près de 1 000 vaches, si nous devons compter sur des coupes régulières, les conséquences sont irréversibles. J'imagine."Cruseille.

Jérémie Monney, jardinier d'un marché à flanc de colline, examine frénétiquement ses récoltes. Les rangées sont bordées de tiges de tomates rabougries et de centaines de salades rôties. "Si je peux en sauver deux, je me considère déjà heureux",dit le fermier. Le déchirement qui le pousse à s'adapter : Il commande deux chars de 5 000 m3. Cela a été promis à la fin du mois d'août. Cela devient la norme.

Son ami éleveur de chèvres, Nicholas Gabe, est constamment en déplacement à la recherche de pâturages ombragés, mais dans de nombreux alpages, ses troupeaux traversent des pâturages brûlés. "Le foin de l'année précédente a limité la casse, mais rien ne remplace l'herbe fraîche",soupire un jeune éleveur de 35 chèvres,``Temps emprunté''} A la fin de la été, il devra se séparer de certains animaux.

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"Tension affectant les liens de voisinage"

Xavier Brand

Président de la Communauté d'Autorités Locales du Pays de Cruseilles et Maire de Beauvray-en-Born

La situation de haute sécurité a entraîné non seulement des appels à l'augmentation des factures d'eau, mais aussi pour les voisins qui arrosent leur potager. Le contexte démographique local des villages de montagne confrontés à des installations ouvrières joue aussi : forcément, les tensions peuvent monter quand les habitants les voient creuser des mares. Oui, mon rôle est de répartir équitablement les ressources."