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Sécheresse : faut-il inscrire le droit à l'eau dans la constitution ?

► Pourquoi devrions-nous accorder une attention particulière à l'eau plutôt qu'au climat ou aux plantes ?

"Soyons clairs, Panoe. L'amendement constitutionnel qu'elle souhaite a peu de chances d'aboutir : au cours de son précédent mandat de cinq ans, trois tentatives d'amendement ont échoué, et cette fois, cela prendra un an, compte tenu des circonstances actuelles. Un luxe que nous n'avons pas.

Avant toutEnvironnementLes droits dont l'eau fait partie intégrante sont avant tout un droit international. Il est européen. La directive européenne adoptée en 2000 fixe le cadre de la politique communautaire dans le domaine de l'eau et prouve que ce droit est déjà pris en compte au niveau national. un niveau élevé dans toutes les règles de droit.Pour les juges européens, rappelez-vous que le droit européen prime sur le droit national, y compris la Constitution, de sorte que cette dernière n'est pas toujours la seule règle de droit à laquelle il faut se référer.

Mars 2005 1 Depuis le jour, la Charte de l'environnement fait également partie du bloc constitutionnel du droit français, ce qui signifie qu'elle a les mêmes valeurs que la Constitution et comprend tous les éléments relatifs à l'environnement, y compris le droit à accéder à l'eau. Parce qu'il faut garder à l'esprit que l'environnement est considéré comme un tout.Pourquoi accorder une attention particulière à l'eau et pas au climatou à la flore ? Pour le combattre, il ne faut pas seulement regarder l'eau, mais à la sécheresse, au sol, aux animaux, à l'urbanisation, et d'un point de vue scientifique, nous réduisons tout et soutenons que certains éléments sont plus importants que d'autres.

`` Battre le dépensier dans le portefeuille. ''

Les enjeux actuels sont plus juridiques qu'urbains, culturels, politiques, organisationnels et financiers. Moins. C'est sur ces aspects qu'il faut agir. À l'heure actuelle, nous avons une fiscalité qui ne décourage pas ceux qui pompent le plus les ressources en eau. Nous avons donc besoin d'une réforme fiscale qui protège les plus vulnérables et frappe les portefeuilles des dépensiers. Je propose plutôt à Mathilde Pannot de déposer un amendement en ce sens dans le cadre de la loi de finances. Cela prend moins de temps et est beaucoup plus efficace. Ces arguments peuvent même être utilisés pour augmenter les contributions environnementales que les législateurs ont citées comme devant payer pour les emballages en plastique.

Il dispose de tous les outils d'autorisation. Nous devons agir maintenant, pas dans un an. »