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Séismes en Turquie et en Syrie en direct : plus de 2 300 morts et de 9 000 blessés, les recherches continuent pour sauver les disparus

Des équipes de sauvetage dans la ville d’Adana, dans le sud-est de la Turquie, le 6 février.

Live en cours

Les secours continuent de rechercher des victimes dans les décombres des immeubles effondrésc dans le sud-est de la Turquie. En quelques heures, la région a subi deux puissants tremblements de terre de magnitude 7,8 et 7,5.

Ce qu’il faut savoir

  • Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi 6 février le sud de la Turquie et la Syrie, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts.
  • Le bilan risque d’évoluer rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes turques touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa et Diyarbakir notamment.
  • Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h 17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres.
  • L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.
  • Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul

Tout le live

Vladimir Poutine ordonne l’envoi de secouristes en Syrie et en Turquie

Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé lundi l’envoi de secouristes en Turquie et en Syrie. « Dans les prochaines heures, des secouristes du ministère russe des Situations d’urgence vont partir pour la Syrie », a indiqué la présidence russe après un entretien entre le chef de l’Etat et son homologue syrien Bachar al-Assad. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, quant à lui, ordonné « aux organismes compétents de son pays d’accepter l’aide des secouristes russes », selon le Kremlin.

La Syrie demande l’aide de la communauté internationale

Le bilan, toujours provisoire, dépasse les 2 300 morts en Turquie et en Syrie

Le bilan des séismes survenus lundi en Turquie et en Syrie est passé à plus de 2 300 morts dans les deux pays. Selon l’AFAD, organisme public turc de gestion des catastrophes, les secousses ont fait 1 498 morts et 8 533 blessés. En Syrie, le ministère de la santé et les secouristes des zones rebelles font état de 810 morts.

Des habitants récupèrent une fillette blessée dans les décombres d’un bâtiment effondré à la suite d’un tremblement de terre dans la ville de Jandaris, dans la campagne de la ville d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, dans la partie de la province d’Alep tenue par les rebelles, le 6 février 2023.

Le point sur l’aide internationale

Voici ce que l’on sait de l’aide internationale apportée à la Turquie et à la Syrie, selon les informations recueillies par l’Agence France-Presse (AFP) :

  • L’Union européenne (UE) a activé son « mécanisme de protection civile », et « des équipes des Pays-Bas et de Roumanie sont déjà en route », selon le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic. Des équipes ont été « rapidement mobilisées », issues de dix pays de l’UE (Bulgarie, Croatie, France, Grèce, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, République tchèque), a-t-il précisé dans un communiqué. C’est dans ce cadre que la Bulgarie et la Roumanie envoient chacune deux avions emmenant une soixantaine de pompiers et sauveteurs, selon leurs autorités. Le Portugal s’est dit disposé à participer. La France est « prête à apporter une aide d’urgence aux populations », selon son président, Emmanuel Macron, et « l’Allemagne va bien entendu envoyer de l’aide », a promis le chancelier allemand Olaf Scholz, tous deux sur Twitter.
  • Côté français, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’envoi de 139 secouristes de la sécurité civile en Turquie. Une trentaine de bénévoles de l’association Pompiers de l’urgence internationale, basée dans le centre de la France, partiront mardi en Turquie.
  • L’Italie compte « mettre à disposition [ses] personnels de la protection civile », a tweeté son chef de la diplomatie, Antonio Tajani.
  • La Hongrie a proposé une aide du même type, selon le commissaire européen Lenarcic.
  • L’Espagne a « immédiatement mobilisé des effectifs et des drones » en partance pour Malatya, où se trouve le centre d’aide international, a fait savoir son ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, sur Twitter.
  • Celui de la Pologne, Mariusz Kaminski, a annoncé par le même biais l’envoi de « 76 pompiers et huit chiens secouristes ».
  • La Grèce a pour sa part promis de « mettre à disposition toutes ses forces » pour aider la Turquie, selon son premier ministre, Kyriakos Mitsotakis. Athènes, qui entretient des relations orageuses avec son voisin et rival régional, avait déjà annoncé l’envoi d’une vingtaine de pompiers et d’aide humanitaire.
  • La Suède, autre pays européen en proie aux tensions diplomatiques avec Ankara, a assuré par la voix de son premier ministre, Ulf Kristersson, qu’« en tant que partenaire de la Turquie et chargée de la présidence de l’UE », elle était « prête à offrir [son] soutien ».
  • « Le Royaume-Uni est prêt à apporter son aide par tous les moyens possibles », a tweeté son premier ministre, Rishi Sunak. Le chef de la diplomatie, James Cleverly, a ensuite annoncé une « aide immédiate » avec l’envoi de 76 secouristes, de matériel et de chiens en Turquie.
  • Quelque « 80 spécialistes » suisses du secourisme seront déployés en Turquie, a annoncé la diplomatie helvétique, citée par l’agence suisse ATS.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que son pays en guerre était « prêt à fournir l’aide nécessaire » à la Turquie. Et même « un grand groupe de secouristes », a précisé son chef de la diplomatie, Dmytro Kuleba, toujours sur Twitter.
  • Le président Vladimir Poutine a assuré que la Russie était prête à « apporter l’aide nécessaire » à la Turquie. Le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, a proposé à son homologue turc, Hulusi Akar, par téléphone « une aide médicale aux victimes ». M. Poutine a par ailleurs proposé « toute l’assistance nécessaire » de Moscou au « peuple syrien ».
  • L’agence chinoise officielle d’aide à l’étranger dit être en communication avec les autorités turque et syrienne et assure qu’elle est « prête à fournir une aide humanitaire d’urgence ».
  • L’Inde a décidé d’envoyer « immédiatement » des « équipes de recherche, de secours et médicales, ainsi que du matériel de secours », ont annoncé les autorités dans un communiqué. Le premier ministre Narendra Modi avait tweeté plus tôt que son pays était « prêt à offrir toute l’aide possible » à la Turquie ainsi qu’« aide et soutien » au « peuple syrien ».
  • Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a « ordonné à toutes les autorités de se préparer immédiatement à fournir une assistance médicale et des secours », a-t-on appris dans un communiqué, même si les autorités israéliennes attendent l’accord d’Ankara pour le départ effectif de l’aide. Le chef du gouvernement a par ailleurs annoncé avoir « approuvé » l’envoi d’aide à la Syrie, après une demande de Damas reçue par des canaux « diplomatiques », les deux pays ennemis n’ayant pas de relations officielles.
  • L’Iran est prêt à fournir « une aide immédiate à ces deux nations amies », a déclaré le président, Ebrahim Raïssi.
  • L’Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie, a annoncé l’envoi immédiat de 370 secouristes, selon l’agence officielle turque Anadolu.
  • Filippo Grandi, le chef du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a tweeté que l’agence onusienne était « prête à fournir une aide d’urgence aux survivants par l’intermédiaire de ses équipes sur le terrain, dans la mesure du possible ».

La citadelle d’Alep et d’autres sites archéologiques endommagés

La citadelle d’Alep et plusieurs autres sites archéologiques ont été endommagés par le séisme survenu lundi en Syrie, a fait savoir la direction générale des antiquités et des musées. « Le moulin ottoman à l’intérieur de la citadelle d’Alep s’est en partie effondré et des portions des murs défensifs du nord-est se sont fissurées et fendues », précise-t-elle dans un communiqué. « De grandes parties du dôme du phare de la mosquée ayyoubide », situées à l’intérieur de la citadelle, se sont également effondrées, « dont l’entrée de la tour défensive mamelouke ».

Dans la vieille ville d’Alep, située dans le nord-ouest de la Syrie, plusieurs immeubles résidentiels adjacents aux murs historiques sont également endommagés. La direction générale des antiquités et des musées a publié sur Facebook des photos montrant le minaret de la mosquée ayyoubide, la façade de l’hospice ottoman et des parties de la citadelle d’Alep endommagés. Dans la province d’Hama, dans le centre-ouest de la Syrie, des équipes archéologiques ont signalé des dégâts « à l’intérieur de l’ancien château d’Al-Marqab », à Baniyas, ainsi que la chute partielle de murs et d’une tour. Des façades historiques se sont également effondrées à Hama.

Le bilan, toujours provisoire, dépasse les 1 900 morts

Le bilan toujours provisoire des deux violents séismes survenus lundi en Turquie et en Syrie s’élève désormais à 1 931 morts, selon les autorités.

En Turquie, l’AFAD, organisme public de gestion des catastrophes, fait état de 1 121 morts et 7 634 blessés. Selon l’un de ses représentants, 2 834 immeubles se sont effondrés et de nombreux disparus pourraient encore se trouver dans les décombres.

« C’était l’apocalypse » : des rescapés sous le choc après deux séismes en Turquie

« On a cru que c’était l’apocalypse ». Melisa Salman, 23 ans, journaliste locale à Kahramanmaras, la province où se trouve l’épicentre de deux puissants séismes qui ont frappé lundi le sud-est de la Turquie, n’avait jamais connu de secousses aussi fortes. « C’est une région sismique, on a donc l’habitude de secousses. Mais nous n’avons jamais vécu une chose pareille, raconte-t-elle à l’Agence France-Presse (AFP), encore sous le choc, à propos du premier séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le pays à 4 h 17 locales (1 h 17 GMT).

« Nous sommes dehors depuis 4 h 30 ce matin. Il pleut des cordes. Mais personne n’ose rentrer à cause de nouvelles secousses », dit-elle. Ceux qui avaient dans la matinée osé regagner leurs habitations en apparence intactes ont dû évacuer dans la panique lorsqu’une nouvelle secousse de magnitude 7,5 est survenue à 10 h 24 GMT.

Les sauveteurs sortent une jeune fille des décombres d’un immeuble effondré, à Diyarbakir, en Turquie, le 6 février 2023.

Tulin Akkaya, à Diyarbakir, également dans le sud-est de la Turquie, en fait partie. La jeune femme d’une trentaine d’années, qui vit au dernier étage de son immeuble dans le quartier de Kayapinar, à Diyarbakir, a « vivement » ressenti les secousses. « Nous sommes sortis en panique. C’était presque le même que ce matin. J’ai tellement peur maintenant, je ne peux plus rentrer dans mon appartement, je ne sais pas ce qui va se passer », a-t-elle raconté à l’AFP. Plus de 50 répliques avaient été enregistrées avant la plus puissante.

Malgré les secousses, les secours, souvent épaulés par des habitants, continuent de rechercher des victimes. Une fillette de 6 ans a ainsi pu être sauvée à Kahramanmaras après des heures de travail par des sauveteurs aidés par son père qui s’affairait en manches courtes sous la neige. Trois enfants ont pu au total être sauvés des décombres de cet immeuble entièrement en ruines.

« J’ai pu sauver trois personnes. Mais j’ai aussi porté deux corps. Je ne peux aller chez moi. Je reste au cas où ils auraient besoin de moi », dit Halis Aktemur, un ouvrier de 35 ans qui est venu offrir son aide aux secouristes à Diyarbakir. La baisse des températures à l’approche de la nuit inquiète les habitants des régions touchées. Les salles de sport ou de mariage non touchées accueillent des gens qui ne peuvent rentrer chez eux à Diyarbakir.

Des habitants récupèrent un homme blessé, dans la campagne de la ville d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, dans la partie de la province d’Alep tenue par les rebelles, le 6 février 2023.

Biden « profondément attristé » par le séisme en Turquie et Syrie, promet l’aide des Etats-Unis

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, s’est dit lundi « profondément attristé par les pertes de vies humaines et la dévastation causées par le tremblement de terre survenu en Turquie et en Syrie ». « J’ai demandé à mes équipes de continuer à suivre la situation de très près, en coordination avec la Turquie, et de fournir toute l’aide nécessaire, quelle qu’elle soit », écrit-il sur Twitter.

La France envoie 139 secouristes en Turquie

La France va envoyer ce soir 139 secouristes de la sécurité civile en Turquie, a annoncé Gérald Darmanin. « A la demande du président de la République, 139 secouristes de la sécurité civile s’envoleront ce [lundi] soir pour la Turquie dans le cadre du mécanisme de solidarité européen. La France est pleinement solidaire de la Turquie dans ces terribles circonstances », a tweeté le ministre de l’intérieur.

Les secouristes n’ont pas vocation pour l’heure à intervenir en Syrie. « C’est un dispositif pour la Turquie », a précisé l’entourage du ministre à l’Agence France-Presse. La France est « prête à apporter une aide d’urgence aux populations », avait tweeté dans la matinée Emmanuel Macron. « Des images terribles nous viennent de Turquie et de Syrie après un tremblement de terre d’une force inédite, avait ajouté le président français. Nos pensées vont aux familles endeuillées. »

Le premier ministre israélien approuve une demande d’aide de la Syrie

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a « approuvé » lundi l’envoi d’aide à la Syrie, ébranlée par un séisme meurtrier, après une demande de Damas reçue par des canaux « diplomatiques », les deux pays n’ayant pas de relations officielles.

Israël « a reçu une requête provenant d’une source diplomatique pour de l’aide humanitaire en Syrie et je l’ai approuvée », a déclaré le chef du gouvernement devant les députés de son parti, le Likoud. L’aide sera envoyée prochainement, a-t-il précisé.

Londres envoie 76 secouristes en Turquie

Le Royaume-Uni envoie une « aide immédiate » en Turquie avec notamment une équipe de 76 secouristes, du matériel et des chiens, après le séisme qui a également ébranlé la Syrie et causé la mort de plus de 1 500 personnes, a annoncé lundi le ministre des affaires étrangères britannique, James Cleverly.

En Syrie, les casques blancs financés par le Royaume-Uni ont « mobilisé leurs ressources », a-t-il ajouté sur Twitter, soulignant que son gouvernement se tenait « prêt à apporter une aide supplémentaire ».

Un habitant, devant un bâtiment effondré, dans la campagne de la ville d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, dans la partie de la province d’Alep tenue par les rebelles, le 6 février 2023. Devant un bâtiment effondré, dans la campagne de la ville d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, dans la partie de la province d’Alep tenue par les rebelles, le 6 février 2023. Dans le village de Besnia, dans la province syrienne d’Idlib (nord-ouest) tenue par les rebelles, à la frontière avec la Turquie, le 6 février 2023.

Une association de pompiers français part en Turquie mardi

Une trentaine de bénévoles de l’association Pompiers de l’urgence internationale partira mardi en Turquie pour venir en aide aux victimes du séisme, a annoncé lundi l’organisation basée à Limoges.

« Une équipe de recherche et de sauvetage (USAR) d’une trentaine de sauveteurs, toutes spécialités confondues (cyno, médicale, intervention en milieux périlleux), accompagnés de deux chiens, avec plus de 600 kilos de fret, transitera par Istanbul pour se rendre à Adana, à quelques dizaines de kilomètres seulement de l’épicentre », précise l’association, fondée en 2004, dans un communiqué. Certains membres de l’association s’étaient « déjà déployés en Turquie au lendemain du séisme d’Izmit », qui avait causé la mort de 17 000 personnes en 1999, ajoute Pompiers de l’urgence internationale. L’association est intervenue plus récemment au Népal (2015), en Equateur (2016) et aux Célèbes, en Indonésie (2018).

Le pape « profondément attristé »

Le pape François s’est déclaré lundi « profondément attristé » par le violent séisme qui a fait plus de 1 500 morts en Turquie et en Syrie. « Le pape François a été profondément attristé d’apprendre les énormes pertes en vies humaines causées par le séisme », écrit le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat et numéro deux du Vatican, dans un télégramme publié par le Saint-Siège. Il adresse « ses condoléances de tout cœur » aux proches des victimes.

Xi Jinping présente ses condoléances aux dirigeants turc et syrien

Le président chinois, Xi Jinping, a assuré à ses homologues turc, Recep Tayyip Erdogan, et syrien, Bachar Al-Assad, dans des messages séparés, qu’il était « choqué » d’apprendre la nouvelle du désastre, avant de présenter ses « profondes condoléances pour les disparus et une sympathie sincère pour leurs familles ainsi que pour les blessés », a rapporté la télévision d’Etat CCTV.

Le bilan s’élève à 783 morts et 2 280 blessés en Syrie

Le bilan provisoire du séisme survenu lundi s’élève à 783 morts en Syrie, selon des données communiquées par le ministère de la santé et des secouristes des zones rebelles. Le ministère, cité par l’agence officielle SANA, fait état de 403 tuées et de 1 284 blessées dans les provinces d’Alep, Lattaquié, Hama et Tartous, sous contrôle du régime. Dans les zones rebelles, les secouristes des casques blancs ont dénombré 380 morts et plus d’un millier de blessés.

La Grèce promet « de mettre toutes ses forces à disposition » pour aider la Turquie

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a promis lundi de « mettre toutes ses forces à disposition (…) » pour venir en aide à la Turquie voisine, ravagée par un violent séisme qui a également touché la Syrie.

« Il nous faut mettre toutes nos forces à disposition de la Turquie, suivant ce qu’elle pourra nous demander », a affirmé le chef de gouvernement alors que la Grèce, qui entretient des relations orageuses avec son voisin et rival régional, a déjà annoncé l’envoi d’un avion de l’armée de l’air grecque avec une vingtaine de pompiers et de l’aide humanitaire. Il s’agit d’« un tremblement de terre catastrophique », a ajouté M. Mitsotakis précisant que la Grèce pouvait fournir à la Turquie « divers équipements, du matériel médical, des couvertures, des tentes » en fonction de ses besoins.

De son côté, le ministre des affaires étrangères, Nikos Dendias, a dit avoir eu une communication avec son homologue turc, Mevlüt Çavusoglu, et répété être prêt à fournir « une assistance immédiate » à la Turquie. A bord du C-130 de l’armée grecque qui doit décoller ce lundi se trouvera aussi le président de l’organisme grec de lutte contre les séismes (OASP) qui participera à « la gestion des efforts pour faire face à ce désastre », a indiqué lundi Yiannis Oikonomou, porte-parole du gouvernement grec.

Les secousses du séisme enregistrées jusqu’au Groenland

Les secousses du séisme de magnitude 7,8, qui a frappé le sud de la Turquie et la Syrie dans la nuit, tuant plus de 1 200 personnes dans les deux pays, ont été enregistrées jusqu’au Groenland, d’après l’Institut géologique danois.

« Les importants tremblements de terre en Turquie ont clairement été enregistrés sur les sismographes du Danemark et du Groenland », a fait savoir à l’Agence France-Presse la sismologue Tine Larsen.

Le contexte

Live animé par Jean-Philippe Lefief

Image de couverture : Des équipes de sauvetage dans la ville d’Adana, dans le sud-est de la Turquie, le 6 février. Khalil Hamra / AP

  • Un séisme de magnitude 7,8 a ébranlé, lundi 6 février, le sud de la Turquie et la Syrie, causant la mort de plus d’un millier de personnes dans les deux pays et des dégâts considérables. Quelques heures après ce premier tremblement de terre, le sud-est de la Turquie a été frappé par une réplique de magnitude 7,5.
  • Le séisme a provoqué des scènes de panique dans le nord de la Syrie, où les habitants se sont rués dehors, à pied ou en voiture, malgré les pluies torrentielles, ainsi qu’au Liban voisin, où les secousses ont été fortement ressenties.
  • De nombreux pays ont annoncé l’envoi d’aide humanitaire, d’avions, de secouristes et tout type de matériel pour venir en aide aux deux pays.
  • Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h 17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres. L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (Sud-Est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.
  • Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul.

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