Guerre.
Lors d’une rencontre sur les droits de l’homme, le chef du Kremlin a surtout parlé de ceux des soldats russes en Ukraine et des populations des territoires ukrainiens annexés. Il a aussi évoqué la menace que constituerait la Pologne pour l’Ukraine.
Le président russe a longuement rencontré, le 7 décembre en visioconférence, des représentants du Conseil des droits de l’homme de Russie, structure officielle avec laquelle il tient des réunions chaque année. Ses annonces les plus importantes ont concerné la guerre en Ukraine. Le quotidien Kommersant en relève certaines.
L’“opération militaire spéciale” est un “long processus”, a notamment admis Vladimir Poutine, mais l’annexion (qualifiée d’“illégale” par l’ONU) de nouveaux territoires à l’est de l’Ukraine est déjà un “résultat considérable”, s’est félicité le chef d’État. La mer d’Azov est désormais une “mer intérieure” russe, “ce dont rêvait déjà Pierre 1er [Pierre le Grand, 1672-1725]”. “Le plus important, ce sont les gens qui y vivent et qui sont désormais avec nous”, a-t-il commenté.
“Le risque de guerre nucléaire augmente, il faut bien le reconnaître”, s’est inquiété Poutine, en précisant que la Russie considère l’arme nucléaire comme une “arme de défense”, de “riposte”. “Nous ne sommes pas fous, nous savons ce qu’est une arme nucléaire.” Cependant, le chef du Kremlin ajoute dans le même temps que la Russie “s’efforce de recourir à des mécanismes pacifiques, mais, en cas de nécessité, [est] prêt à [se] défendre par tous les moyens disponibles.”
Il n’y aura pas de deuxième vague de mobilisation : “Les débats sur une nouvelle mobilisation n’ont a
Laurence Habay
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