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Sinistre sur le sous-marin nucléaire La Perle : le risque radioactif écarté par les autorités

Sinistre sur le sous-marin nucléaire La Perle : le risque radioactif écarté par les autorités
Une quarantaine de marins-pompiers de la base navale, renforcés par 52 marins-pompiers de Marseille, se sont alors attaqués à des « points chauds ».

Capture BFM Var

Par charentelibre.fr (avec AFP), publié le 27 septembre 2022 à 10h28, modifié à10h29.

Le sous-marin, actuellement en réparation à Toulon, a été victime d’un nouveau sinistre. Terminé dans la nuit, il n’a engendré aucun risque radioactif pour la population, assure la préfecture.

Le sinistre qui s’était déclaré sur le sous-marin nucléaire La Perle, actuellement en travaux à la base navale de Toulon, est terminé, a indiqué dans la nuit de lundi à mardi la préfecture maritime, précisant que tout risque radioactif est écarté.

Toujours sous surveillance

Ravagé par un spectaculaire incendie en juin 2020 alors qu’il était en maintenance à Toulon, le Perle avait dû subir de lourdes réparations à Cherbourg. Il avait ensuite regagné Toulon en octobre 2021 pour la finalisation des travaux intérieurs notamment.

Lundi à la mi-journée, une combustion « a priori de matériaux isolants » a été détectée « au niveau d’un local destiné au stockage de vivres » à l’avant du sous-marin, a précisé le porte-parole de la préfecture maritime Pierre-Louis Josselin.

Une quarantaine de marins-pompiers de la base navale, renforcés par 52 marins-pompiers de Marseille, se sont alors attaqués à des « points chauds, c’est-à-dire une combustion sans flammes », en utilisant de l’eau pour faire baisser la température, a-t-il ajouté.

Plus tard dans la soirée, la préfecture maritime a précisé que « ces points chauds ont été éteints », précisant dans un communiqué que « par mesure de précaution, le sous-marin reste sous surveillance des équipes d’intervention ».

Un chantier mené par Naval Group

Les marins-pompiers de Marseille avaient pour leur part quitté les lieux.

«Il n’y a eu aucun risque radioactif, le sous-marin étant en arrêt froid», c’est-à-dire chargé en combustible nucléaire dans sa partie arrière, «mais le réacteur à l’arrêt», avait précisé plus tôt dans la soirée M. Josselin, indiquant que des prélèvements ont été effectués pour s’assurer de l’absence de risques.

Les causes du sinistre n’ont pas été déterminées à ce stade, a-t-il ajouté. Naval Group mène les travaux sur ce bâtiment militaire.