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Sobriété énergétique : comment les stations de ski s'organisent-elles ?

Tatiana Geiselmann, édité par Laura Laplaud 11h24, le 01 octobre 2022, modifié à 11h24, le 01 octobre 2022

Alors que les premières neiges recouvrent déjà les massifs alpins et que la saison de ski doit débuter dans un peu plus d'un mois, les stations de sports d'hiver se demandent comment faire face à la crise énergétique. La question était notamment au cœur des discussions vendredi, en clôture du Congrès annuel des domaines skiables de France, à Lyon.

Qui dit mois d'octobre, dit aussi automne, et bientôt hiver. Les premières neiges recouvrent déjà les massifs alpins et les stations préparent le début de la saison de ski. Mais comment faire face à la crise énergétique ? La question s'est posée au congrès annuel des domaines skiables de France à Lyon où s'est rendue Europe 1.

Premier poste de dépenses : le damage des pistes

Le damage des pistes est le premier poste de dépenses des stations de ski en matière énergétique, confirme Alexandre Maulin, le président des domaines skiables de France : "La consommation d'une dameuse sur une nuit sur 8 heures, c'est environ de 100 à 250 litres de gazole. Donc nous travaillons aujourd'hui à des formations à l'écoconduite afin de réduire la consommation des engins."

Autre poste d'économie potentiel, l'électricité qui est nécessaire pour les remontées mécaniques. "Le premier facteur est d'adapter la vitesse des remontées mécaniques en fonction de l'affluence. Quand il y a beaucoup de monde, on met la vitesse maximum, dès qu'il y a moins d'affluence, on ralentit très légèrement, et ça permet d'économiser jusqu'à 5-10% d'électricité", explique-t-il.

Mais malgré ces mesures, la part de l'énergie devrait passer de 2 à 15% du prix total du forfait. "On fait tout pour ne pas augmenter le prix du forfait plus que ce qui avait été prévu en augmentation normale", rassure-t-il. Une augmentation normale qui devrait être moins élevée que l'inflation de 5,6%, promet Alexandre Maulin.