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«Avec ces assises, je veux remobiliser tous les acteurs concernés», assure Sonia Bakès, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

ENTRETIEN - Face à l’explosion des dérives sectaires, que pointe la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, des assises vont se tenir en mars au ministère de l’Intérieur.

Sonia Backès est la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté.

LE FIGARO. - Pourquoi ces assises, en mars prochain, consacrées aux dérives sectaires?

Sonia BACKÈS. - Le rapport de la Miviludes nous a alertés sur le nombre de signalements qu’elle a recueillis en 2021: 4020, soit une hausse de plus de 33 % par rapport à 2020. Ce qui est considérable, car il ne s’agit là que de la partie visible de l’iceberg. Nombre de personnes concernées par des dérives sectaires ne saisissent pas, en effet, la Miviludes. Face à cette explosion, il faut donc passer la vitesse supérieure et redonner une impulsion à notre politique pour lutter contre ce fléau. C’est tout l’objet de ces assises qui vont se dérouler les 9 et 10 mars prochains au ministère de l’Intérieur. Ces deux journées vont permettre de poser une feuille de route claire sur les dix prochaines années, avec diverses actions concrètes à mener. Des actions qui seront annoncées dès la fin de ces assises.

Il faut arrêter de jeter la pierre aux victimes. Pour libérer leur parole, il faut qu’elles n’aient plus honte de ce qu’elles ont vécu

Sonia Backès

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Sonia Backès: «Il faut redonner une impulsion à notre politique pour lutter contre les sectes»

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