France
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Sophie Binet, le choix du rassemblement

Au terme d’un congrès mouvementé, la dirigeante de l’Ugict (CGT des cadres) a été élue à la tête de la CGT. Une « troisième voie » qui doit permettre de sortir par le haut, estime-t-on au sein de la confédération.

La nuit a fini par porter conseil, mais elle ne fut pas de tout repos. Après des heures d’âpres discussions, la commission exécutive confédérale (CEC) a fini par élire Sophie Binet comme nouvelle secrétaire générale de la CGT. « Nous étions dans une situation de blocage, admet Alexandre Derigny, secrétaire général de la fédération des finances. Il nous est apparu que le choix de Sophie Binet incarnait une »troisième voie« , entre la ligne défendue par Philippe Martinez (dirigeant sortant, ndlr) et les orientations portées par Céline Verzeletti (candidate). »

Née en 1982, cette ancienne militante de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) a fait ses armes lors de la bataille contre le CPE, en 2006. Devenue conseillère principale d’éducation (CPE) en lycée professionnel, à Marseille puis en Seine-Saint-Denis, elle prend la tête de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict CGT) en 2018. Elle s’illustre par la défense de deux causes emblématiques : l’égalité femmes-hommes et les enjeux autour de la transformation du travail. « C’est une fierté pour nous d’avoir une femme à la tête de la confédération, souligne Alexandre Derigny. Elle possède un excellent profil, qui traduit à la fois les évolutions sociologiques du salariat et la question cruciale de l’égalité entre les femmes et les hommes. »