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Soupçons d'emploi fictif à l'Assemblée : un an avec sursis requis contre Jean-Christophe Lagarde

Soupçonné d’avoir octroyé un emploi fictif d’assistante parlementaire à sa belle-mère entre mai 2009 et août 2010, Jean-Christophe Lagarde, patron de l’UDI et ancien député de Seine-Saint-Denis, risque une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis.

Une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis a été requise ce lundi 3 octobre contre le patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, soupçonné d’avoir octroyé un emploi fictif d’assistante parlementaire à sa belle-mère entre mai 2009 et août 2010, selon l'AFP, citée par Le Figaro.

Jugé pour "détournements de fonds publics"

Jean-Christophe Lagarde est jugé pour "détournement de fonds publics". Il est en effet accusé d'avoir recruté l'épouse de sa mère, Monique Escolier-Lavail, et de lui avoir versé plus de 39 000 euros de salaires en échange de son aide pour écrire un livre sur les PME qui n'est jamais paru.

Cette dernière, employée à l’Assemblée pendant 15 mois à la fin des années 2000, a été jugée pour "recel" de ce délit. Une peine de six mois a été requise contre sa belle-mère, précise notamment Le Point.

Une enquête a été ouverte suite à la plainte d'un militant centriste, qui a accusé Jean-Christophe Lagarde de l'employer illégalement. Dans sa plainte, Hacène Chibane accusait également le patron de l'UDI et maire de Drancy de 2001 à 2017, d'avoir fait prendre en charge par la commune le salaire de plusieurs assistants parlementaires qui travaillaient à ses côtés.