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Soyaux en alerte chez la lanterne rouge guingampaise

Voilà deux données qui auront peut-être leur importance, ce samedi, dans les Côtes-d’Armor...

Voilà deux données qui auront peut-être leur importance, ce samedi, dans les Côtes-d’Armor, où l’ASJ se rend pour défier l’En Avant à 14h30.

Un duel entre la lanterne rouge, Guingamp (12e), et le premier non-relégable, Soyaux (10e).

Des deux équipes, c’est sans doute la plus mal classée et la moins bien dotée en point (un) qui a le plus à perdre. De quoi situer le niveau de motivation des Bretonnes. « Elles vont avoir envie de nous battre pour lancer enfin leur saison » imagine Ella Kaabachi, la milieu de terrain sojaldicienne.

Encouragées par de bonnes prestations comme cette courte défaite face au PSG samedi dernier (1-0) et surtout le nul (0-0) arraché face au leader lyonnais le 5 novembre. « C’est une bonne équipe à ne pas prendre à la légère » ajoute la joueuse.

Mais Michel Bradaia ne croit pas au match de la dernière chance pour Guingamp. « Le week-end suivant, il y aura un Rodez-Guingamp » rappelle le technicien.

Quatre ex-coéquipières

En attendant, samedi, les Sojaldiciennes croiseront quatre anciennes coéquipières : l’arrière latérale Marine Perea, la milieu de terrain Anissa Lahmari et les attaquantes Sarah Cambot et Marie-Charlotte Léger. « Connaissant leur état d’esprit, elles vont être encore plus combatives que d’habitude » annonce Ella Kaabachi.

Comptablement, un succès à Guingamp permettrait à Soyaux de s’éloigner de la zone rouge et de revenir à hauteur de Dijon, neuvième à 8 pts, qui se déplace à Lyon.

Mais pour décrocher sa deuxième victoire, Soyaux doit se monter plus adroit face aux buts. Rassurante à Montpellier (2-2), l’attaque n’a pas répondu devant Bordeaux (0-1). “On a manqué d’efficacité, peut-être aussi d’envie et de combativité » relève Ella Kaabachi. Un constat partagé par son entraîneur. « On voit qu’offensivement, on ne pèse pas assez. Après, les joueuses font avec leurs moyens. On a fait un bon match contre Bordeaux mais on s’oublie une fois et on prend ce but qui était évitable. On méritait le nul ».

Il y a une activité qu’on demande à un milieu de terrain, dans le travail défensif, qu’elle ne fait pas.

Si Michel Bradaia a été déçu de l’apport offensif des joueuses sorties du banc, l’une d’elles, la milieu Eden Avital, ne l’a même pas quitté. « J’attends largement plus. Je suis allée la voir jouer avec la R1 et je lui ai dit mon sentiment. C’est bien de marquer et de faire marquer. Je pense qu’il y a une activité qu’on demande à un milieu de terrain, dans la récupération, dans le travail défensif, qu’elle ne fait pas. Ça ne pardonne pas en D1 Arkema. Elle est dans le groupe mais je lui demande plus. Elle est au courant. »