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Steeve Barry (Biarritz) : « Le SA XV, une équipe qui ne lâche rien »

Après une entame délicate, vous êtes deuxièmes de Pro D2. La relégation...

Après une entame délicate, vous êtes deuxièmes de Pro D2. La relégation est digérée ?

Steeve Barry. Ça a clairement été compliqué de se réadapter à la Pro D2. Pourtant, la saison dernière en Top 14, nous savions que ce serait compliqué, et rapidement dans la phase retour nous savions qu’un maintien tenait de l’exploit. Il y a eu du turn-over cet été et il a fallu s’adapter. Quand tu descends de Top 14, la réadaptation n’est jamais simple. Mais on rend maintenant des copies plus consistantes et l’alchimie entre anciens et nouveaux opère au fil des matches. L’ensemble du groupe est déterminé à retrouver le Top 14 au plus vite.

La Pro D2 est homogène, votre deuxième place est chassée par plusieurs poursuivants. Faux pas interdit à Aguiléra ?

C’est certain qu’hormis Oyonnax qui a pris le large, toutes les équipes se tiennent en quelques points. Il y avait des géants endormis comme Agen et Grenoble qui sont par exemple au contact cette saison. Le Top 6 est loin d’être dessiné et si tu enchaînes une mauvaise série, tu te retrouves lâché. On a déjà perdu deux fois à domicile (Agen, Stade Montois), il ne faut pas que ce type d’accident se reproduise, on doit faire d’Aguiléra une forteresse. Nous avons été vexés par ces défaites, mais peut-être aussi qu’elles nous ont donné la niaque nécessaire pour aller chercher des succès à l’extérieur. Il reste deux matches pour finir 2022, à nous de récolter le plus de points possibles pour rester dans le bon wagon.

Personnellement, vous avez été aligné à 7 reprises, à chaque fois comme titulaire. Comment se passe votre saison ?

Elle est un petit peu tronquée avec une blessure à l’épaule depuis quelques semaines. Je suis revenu lors du match face à Massy, mais j’ai rechuté. J’ai tout fait pour être apte pour ce match contre Angoulême. Je suis plutôt content du début de saison, j’ai envie d’enchaîner. Je m’épanouis pleinement à Biarritz, j’ai resigné jusqu’en 2025, soit jusqu’à mes 34 ans, avec une année en option si les jambes répondent. Dans le même temps, je fais des études de kinésithérapie pour préparer mon après carrière sportive.

Retrouver Soyaux-Angoulême quand on est né à Saint-Michel, c’est toujours un moment particulier ?

Évidemment, car c’est au SCA que j’ai commencé à découvrir la professionnalisation, en cadets, après avoir vécu de superbes moments à Ruffec où j’ai fait toutes les catégories jeunes. J’ai un vrai attachement pour ce territoire, pour ce club dont mon oncle a longtemps porté le maillot en tant que joueur. Toute ma famille, mes amis font le déplacement pour voir ce match vendredi à Aguiléra. Je ne pouvais pas imaginer être blessé pour ce match. J’avais été affecté quand Angoulême est descendu, je suis content de les retrouver et j’espère qu’ils se maintiendront. C’est une équipe difficile à manœuvrer, qui ne lâche rien, qui est rarement décroché dans ses matches. On respecte l’adversaire. J’ai hâte de jouer ce match. Je vais recroiser Kévin Le Guen et Yassine Boutemmani que j’ai croisés à La Rochelle chez les jeunes, mais aussi Raïvono, Brosset et Lafon que je connais de La Rochelle ou de Biarritz.

J’ai vécu de superbes moments à Ruffec, où j’ai fait toutes les catégories jeunes.