Plus de 400 personnes selon la police sont réunies place de la République à l'appel du collectif On crevera pas au boulot ce jeudi soir à 18h, dans le calme. D'autres personnes s'agrègent progressivement.
Des dizaines de policiers sont positionnés aux abords de la place. Un second rassemblement est annoncé pour 19h au même endroit dans le cadre d'un mot d'ordre national "contre les violences policières".
A 19h environ, les manifestants se sont déplacés pour rejoindre les abords de la prefécture, toujours place de la République, faisant désormais face à la police.
Des militants écologistes ont rejoint les rangs de la mobilisation et d'autres personnes continuent de s'ajouter. Le rassemblement n'est autorisé. Si les manifestants se mettent en marche, les forces de l'ordre auront l'ordre d'agir.
Les manifestants face aux policiers place de la République. Photo DNA/Olivier CLAUDON
Des forces de l'ordre sont placés à chaque accès de la place de la République. Les tramways ne circulent plus.
On peut voir des drapeaux de la Confédération paysanne, EELV, CGT ou Solidaires. Des slogans anti-police se font entendre.
Photo DNA / Jean-François BADIAS
A 20h envrion un cortège s'est mis en route. les forces de l'ordre bloquent le quai Jacques Sturm.
Le quai Sturm bloqué. Photo DNA/ Olivier CLAUDON
La préfecture a pris un arrêté interdisant toute manifestation aux abords de l'hôtel préfectoral et dans la partie nord-est de la Grande-Île.
La préfecture du Bas-Rhin a alerté la BNU et le TNS, situés place de la République, de risques posés par une manifestation non déclarée et leur a conseillé de fermer leurs portes. La BNU a décidé de fermer ses portes à 18h. Les étudiants et le personnel seront invités à quitter le bâtiment dès 17h30. La bilbiothèque devait fermer à 22h mais ne rouvrira ses portes que demain à 10h.
Une première pour le TNS
La BNU avait déjà fermé toute une journée au moment des manifestations de gilets jaunes.
Au TNS, deux représentations sont annulées, Mon absente, à 19h, et Beretta 68, spectacle d’élèves, à 20h30. C’est la première fois que la préfecture alerte le Théâtre national sur un risque possible, aussi la direction a-t-elle fait le choix de la prudence.
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Dès 18h, les élèves et les équipes auront quitté le bâtiment. Les spectateurs pourront soit reporter leurs venues, soit décider de venir à un spectacle ultérieur soit demander un bon d’achat ou le remboursement des billets.
La décision de fermeture est définitive, quelles que soient les circonstances dans lesquelles se dérouleront les rassemblements.
