Série.
Les luttes familiales de pouvoir chez les Roy repartent de plus belle avec le lancement de la quatrième et ultime saison. Les critiques américains applaudissent à tout rompre le début de la fin de “Succession”, qui a largement tenu la distance et garde même des cartes dans sa manche.
“Qu’est-ce qu’une personne ?” se demande Logan Roy (Brian Cox) dans le premier épisode de la dernière saison de Succession – diffusée en France sur Amazon Prime Video, et accessible avec l’abonnement au pass Warner, depuis le 27 mars. La question est purement rhétorique ; il a sa propre réponse :
“Elle a des valeurs et des objectifs, mais elle n’existe que dans un marché.”
Les gens ne sont que des unités économiques pour ce magnat fictif des médias, aux prises avec une crise de succession depuis la première saison de la série HBO, en 2018. Avec la saison 3, en 2021, les spectateurs avaient laissé Kendall (Jeremy Strong), Roman (Kieran Culkin) et Siobhan (Sarah Snook) en plein coup d’État, tué dans l’œuf, contre leur père, en particulier à cause de Tom (Matthew Macfadyen), le mari de Siobhan, à la loyauté flottante.
Avant de se livrer à un jeu de pronostic sur la suite de l’histoire, le Los Angeles Times résume : “Au début de la saison 4, les trois cadets de la fratrie Roy sont en conflit ouvert avec leur père tyrannique et ont toutes les peines du monde à revendiquer leur place dans l’entreprise familiale. Pendant ce temps, l’aîné, Connor [Alan Ruck], jette l’argent par les fenêtres dans le cadre de sa campagne pour la présidence des États-Unis, qui n’a aucune chance d’aboutir.”
Joyeux anniversaire, nos vœux les moins sincères
L’épisode ouvrant la saison débute – comme le premier volet de 201
Hugo Florent
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