France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

“Succession” : le dénouement parfait et terrible d’une série déjà culte

Écrans.

L’ultime saison de “Succession” s’est close dimanche sur un épisode très shakespearien, salué par la critique. La presse anglo-saxonne analyse les raisons pour lesquelles cette chronique d’une lutte de pouvoir familiale au sein d’un conglomérat des médias est déjà culte.

Les enfants de la famille Roy, Shiv, Roman et Kendall.
Les enfants de la famille Roy, Shiv, Roman et Kendall. Photo David Russell/HBO

La lutte de pouvoir a pris fin au royaume des Roy. La série HBO Succession est arrivée à son dénouement et le trône tant convoité de la légende Logan Roy, à la tête de son conglomérat médiatique conservateur, Waystar Royco, assigné. La presse anglo-saxonne salue à l’unanimité un dernier épisode aussi terrible et parfait que le reste de cette série culte qui “sent les bouleversements de l’air du temps”, selon The Guardian.

Pour le quotidien britannique, cette fin, en pleine élection présidentielle, signe l’apothéose de ce portrait de l’élite new-yorkaise et de son influence croissante sur la marche du monde. Un monde “chaotique, acéré, extrêmement ironique, un mélange déstabilisant d’intelligence, d’importance et de bêtise”.

Tableau d’une époque

De la satire au soap à la tragédie grecque, les quatre saisons de cette série, créée par Jesse Armstrong et diffusée sur Amazon prime en France, ont su tenir en haleine les spectateurs. D’abord par les intrigues machiavéliques des enfants Roy, Kendall, Roman et Shiv pour reprendre la boîte, mais aussi en offrant le reflet d’une époque où les frontières entre mondes politique, médiatique et financier semblent de plus en plus poreuses.

“Aucune autre série, je dirais même aucun autre produit culturel, n’était mieux à même de refléter, décortiquer, évoquer voire anticiper les montagnes russes toxiques et guignolesques de la présidence Trump que cette évocation d’une fragile famille à la tête d’un groupe médiatique, qui ressemble aux Murdoch à plus d’un égard”, juge The Guardian.

Et de louer, dithyrambique, le portrait très fin de “personnag

Oumeïma Nechi

Sur le même sujet

Nos services