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Des hommes de la 43e brigade de la 1re division d’artillerie autopropulsée ukrainienne rechargent un canon automoteur 2S7 Pion, vendredi, près de Bakhmout. Albert Lores

REPORTAGE - Les artilleurs engagés dans «la boucherie de Bakhmout», ville devenue le «Verdun ukrainien», s’interrogent sur l’enjeu stratégique du carnage.

Envoyé spécial sur le front de Bakhmout

Réfugiés dans une masure en brique perdue au milieu d’une forêt, à quelques kilomètres de Bakhmout, les artilleurs ukrainiens de la 43 brigade de la 1re division d’artillerie autopropulsée se chauffent devant le poêle en attendant les ordres. Concentrés sur leurs ordinateurs, ils ne prêtent plus attention aux salves de missiles Grad entrantes et sortantes qui s’enchaînent à un rythme diabolique. Les détonations font constamment trembler la terre sur le front le plus actif de la guerre en Ukraine, que certains spécialistes comparent à Verdun en raison des conditions dantesques sur le champ de bataille, et dans les tranchées boueuses où s’entassent les cadavres de soldats par dizaines.

«On attend les coordonnées pour les tirs, explique le lieutenant-colonel Oleksandr Valeriyovich, qui commande la division. Les drones sont en l’air au-dessus des positions russes en ce moment. Il y en a pour une demi-heure.» «Notre mission est de détruire les centres de…

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