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Sur “Roya”, l’Israélienne Liraz Charhi chante avec et pour ses sœurs iraniennes

Musique.

Pour son nouvel album, l’Israélienne Liraz Charhi a invité des chanteuses de son pays d’origine, l’Iran, pour une session d’enregistrement clandestine. Elles ont ainsi pu échapper, non sans crainte, à la censure du régime islamique. “Roya” sort le 7 octobre.

En juin dernier, Liraz Charhi a dévoilé le single « Azizam », pour annoncer la sortie de l’album « Roya », disponible depuis le 7 octobre.
En juin dernier, Liraz Charhi a dévoilé le single « Azizam », pour annoncer la sortie de l’album « Roya », disponible depuis le 7 octobre. YOUTUBE / CAPTURE D’ÉCRAN

Le chemin entre l’Iran et Israël est souvent sans retour. En tant que fille de Juifs iraniens élevée à Tel-Aviv, Liraz Charhi est bien placée pour le savoir. Quand ses parents ont rejoint l’État hébreu, quelques années avant la révolution islamique de 1979, ils l’ont condamnée, alors qu’elle n’était pas encore née, à ne jamais mettre un pied dans le pays de ses ancêtres. Les citoyens israéliens n’y sont pas les bienvenus. Son nom fait heureusement trait d’union. Comme la chanteuse et actrice l’a confié au Jewish Chronicle, un journal juif qui a son siège à Londres, charhi peut se traduire par secret aussi bien en hébreu qu’en farsi.

Le secret est devenu son allié, une sorte de passeport pour renouer avec ses racines. Son premier album, Naz (2018), était un hommage aux grandes stars de la variété iranienne comme Gougoush et Ramesh, dont la carrière nationale s’est brisée en 1979. Sur Zan (2020), son album suivant, Liraz Charhi a invité des chanteuses iraniennes à s’enregistrer clandestinement et à envoyer leurs couplets via Internet. Les mollahs interdisent aux femmes de monter sur scène.

Un enregistrement “terrifiant et joyeux”

Ce vendredi 7 octobre, la quadragénaire sort Roya, un

Servan Le Janne

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