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Sur TikTok, les états d’âme d’un jeune Angoumoisin explosent les compteurs

Sur TikTok, les états d’âme d’un jeune Angoumoisin explosent les compteurs
De profil, regard dans le vide, visage fermé. Et une vue sur Angoulême. Le cadre souvent utilisé par le Tiktokeur pour raconter ses petites histoires.

Repro CL

Par Stéphane URBAJTEL, publié le 6 décembre 2022 à 17h27, modifié à17h27.

845.000 abonnés sur TikTok, 115.000 sur Instagram. L’Angoumoisin Léo Mandineau fait un carton sur les réseaux avec ses vidéos courtes.

L’une de ses vidéos totalise 2,2 millions de vues. Une autre est à 1,8 million, une autre encore à 1,5 million. Dans le monde des réseaux sociaux où l’intérêt se jugent aussi à la hauteur du nombre de clics, l’Angoumoisin Léo Mandineau, alias leomdn_ a réussi à percer. Il affole...

L’une de ses vidéos totalise 2,2 millions de vues. Une autre est à 1,8 million, une autre encore à 1,5 million. Dans le monde des réseaux sociaux où l’intérêt se jugent aussi à la hauteur du nombre de clics, l’Angoumoisin Léo Mandineau, alias leomdn_ a réussi à percer. Il affole les compteurs sur TikTok. 845.000 abonnés. C’est moins que la famille Rachdi de Soyaux (2,2 millions) mais trois fois plus que le maçon de Brie et ses publications rigolotes (200.000).

Le créneau de Léo, c’est de raconter ses états d’âme. Il se met en scène, souvent de profil, depuis sa fenêtre ou depuis les remparts, avec une vue sur Angoulême, visage fermé, regard dans le vide, attitude mélancolique, musique doucereuse. Un petit texte apparaît. Exemple : « Mon amour, laisse-moi te dire pourquoi je t’aime ». Ou « tu es mon meilleur ami et sache qu’avant de te rencontrer, ma vie était faite de solitude ».

« J’écris mes textes moi-même. Tout le monde peut s’identifier à ce que je raconte », explique Léon Mandineau.
« J’écris mes textes moi-même. Tout le monde peut s’identifier à ce que je raconte », explique Léon Mandineau.

Repro CL

« Je raconte des histoires d’amour et d’amitié, j’écris moi-même mes textes. On ne dirait pas mais pour une vidéo d’une minute, c’est 1h30 de travail », explicite Léo Mandineau. Je ne raconte pas ma propre vie. J’essaie de dire des choses qui parlent à tout le monde ». Le secret de la réussite est là, estime le jeune Angoumoisin.

« Tout le monde peut s’identifier à mes histoires. Ce qui est important aussi pour capter une communauté, c’est la régularité des publications. J’en fais une par jour. Toujours courtes ».

Léo se présente rarement de face dans ses vidéos. Ou seulement quelques secondes.
Léo se présente rarement de face dans ses vidéos. Ou seulement quelques secondes.

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Qui sont ses abonnés, les milliers de personnes qui partagent ses posts, les millions qui les likent ? Coup d’œil sur les statistiques de son iPhone 14. Une bonne part est en Afrique : Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali. On le suit assidûment aussi à Paris et à Port-au-Prince (Haïti). Une majorité de femmes adorent ses vidéos (62 %), ses aficionados ont surtout entre 17 et 24 ans.

Quand il ne poste pas sur TikTok (et sur Instagram d’ailleurs où il totalise 115.000 abonnés), Léo Mandineau est étudiant en alternance. Il prépare un bachelor en commerce et marketing digital à la Cifop de L’Isle d’Espagnac. Pour faire carrière dans les réseaux ? « Je n’en suis pas là. Mais ça peut rapporter », considère-t-il.

Ses millions de vues sur leomdn_ permettent au Tiktokeur de gagner entre 25 et 30 euros par jour. « Je peux arriver à l’équivalent d’un petit Smic ». Pour l’instant.