Lorsque les bébés sont hospitalisés pendant de longues périodes, ils souffrent de privation émotionnelle et développent une maladie connue sous le nom de syndrome de l'hospitalité.
Les bébés en attente de placement développent des symptômes dépressifsparce que les garderies sont surpeuplées et que la protection de l'enfance manque de personnel. Article paru dans Le Figaro.
Ce syndrome n'est pas nouveau et a été formulé après la Seconde Guerre mondiale (1946) par un psychiatre nommé René Spitz.Selon l'encyclopédie Universalis, le terme "décrit les changements physiques associés aux effets néfastes des longs séjours à l'hôpital ou en placement institutionnel chez les enfants du premier âge." Cette dernière situation se caractérise par une perturbation de relations déjà établies entre la mère et l'enfant, de nouveaux échanges émotionnels et une stimulation inadéquate (mauvaise substitution maternelle ou substitutions multiples).Les images stablessont difficiles à identifier."
Différentes réactions des bébés déprimés
Ces symptômes détectés pendant la guerre perdurent,comme l'explique Figaro. Après une longue attente (parfois des mois) à l'hôpital, ils sont adoptés ou recueillis par leurs parents.
Selon la pédopsychiatre Danielle Rousseau, la dépression qu'ils développent peut entraîner des carences (physiques et émotionnelles), une perte de poids, voire des problèmes de santé. Il en résulte que le nourrisson ne supporte pas d'être absent et se met à vomir en l'absence des adultes, ou, à l'inverse, le nourrisson naît léthargique et ne cherche pas de nourriture. Un médecin interrogé a expliqué qu'une "réanimation" était nécessaire.
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