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Manifestation d'officiers de la Police Judiciaire devant la préfecture du Var, le 21 septembre dernier à Toulon.
Manifestation d'officiers de la Police Judiciaire devant la préfecture du Var, le 21 septembre dernier à Toulon.
Manifestation d'officiers de la Police Judiciaire devant la préfecture du Var, le 21 septembre dernier à Toulon. CHRISTOPHE SIMON / AFP

INFO LE FIGARO - Si le chef de la PJ de Marseille a été évincé pour devenir «chargé de mission», la hiérarchie de la police demande au directeur central, Jérôme Bonet, de rester en poste pour le moment. Mais la fronde s'amplifie.

Plus qu'une tempête, c'est un ouragan qui secoue la police judiciaire. Au lendemain d'une visite chahutée, jeudi dans les locaux de l'Évêché, siège historique de la PJ à Marseille, le directeur général de la police national (DGPN), Frédéric Veaux, a démis ce vendredi de ses fonctions Éric Arella, directeur zonal de la PJ de Marseille. Ce dernier occupait ce poste depuis 2015. Séance tenante, il est muté, selon nos informations, comme chargé de mission à la DGPN dès ce lundi prochain.

Le «grand flic» est remplacé par Dominique Abbenanti, jusqu'ici attaché de sécurité intérieure à Alger. «Ce dernier a occupé un certain nombre de postes dans le domaine judiciaire, comme sous directeur de la police technique et scientifique mais aussi plusieurs fois chef d'antenne PJ», plaide-t-on à la tête de la police nationale. Officiellement, Eric Arella a été débarqué, selon l'entourage du DGPN, parce qu'il «était en poste depuis sept ans, ce qui est exceptionnellement long» mais aussi en raison de «mauvais…

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