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Tennis : la poignante confession de Novak Djokovic sur son enfance pendant la guerre

Après le tourbillon émotionnel lié à son 22e titre en Grand Chelem, le 10e en Australie, Novak Djokovic est revenu sur son histoire.

Submergé par l'émotion d'un 10e titre à l'Open d'Australie, une 22e couronne en Grand Chelem, Novak Djokovic a profité d'un peu de répit après une montée des marches physiquement et psychologiquement éprouvante, un an après son expulsion d'Australie. Non vacciné au Covid-19, le Serbe avait été jugé potentiellement dangereux pour la santé et l'ordre public australiens. Le n°1 mondial a repris les choses en main, remis de l'ordre dans la hiérarchie, en retrouvant ce lundi la place de n°1 mondial. Sur Instagram, il a écrit : « Le lendemain matin, on se sent toujours bien. Je suis très reconnaissant pour tout le soutien que j'ai reçu ces dernières semaines, ici à Melbourne mais aussi dans le monde entier. »

Novak Djokovic a ensuite pris le temps de se raconter. Lors d'une interview sur Sony Sports Network avec Somdev Devvarman, et des propos rapportés par AS, le Serbe a évoqué son enfance difficile : « Je suis venu de Serbie dans les années 1990, j'y ai vécu deux guerres et un embargo pendant six ans. De plus, aucun athlète serbe n'a été autorisé à quitter le pays pour concourir à l'étranger pendant quatre ans. »

Un drame qui a eu des répercussions sur sa carrière, son envie de s'investir à travers sa fondation, lui qui a dû faire la queue pour obtenir de l'aide humanitaire : « Quand j'étais enfant en Serbie, chaque matin à cinq heures, nous devions faire la queue pour obtenir du pain et du lait pour mon grand-père et des centaines d'autres personnes, afin de mettre du pain sur la table pour qu'une famille de 5-6 personnes puisse manger tous les jours. Je sais ce que ça fait. Je suis reconnaissant pour tout ce que j'ai et tout ce dont j'ai été béni, et tout ce que Dieu m'a donné, je l'apprécie et le respecte beaucoup. C'est pourquoi je suis conscient qu'il y a des gens dans le monde qui ont moins de chance que moi et, par le biais de ma Fondation, j'essaie d'aider les gens autant que je le peux. Je sais que ce n'est pas suffisant et que je peux donner plus, mais je fais toujours de mon mieux. »

Sur les courts, celui qui est, ventre à terre, lancé dans la quête de tous les records va continuer à se démultiplier. Boris Becker a, sur Eurosport Allemagne, confié : « Le succès est le rêve de sa vie, il veut devenir le joueur le plus titré de l'histoire. Même lorsqu'il était enfant, il disait : ''Je vais être le meilleur et il avait raison''. »

Toujours non vacciné, son calendrier demeure une course d'obstacles. Mais cela pourrait changer. L'administration du président américain Joe Biden a, ce lundi, annoncé au Congrès qu'elle mettrait fin, le 11 mai, aux mesures d'urgence sanitaires nationales visant à combattre l'épidémie de coronavirus. Si Novak Djokovic devra faire l'impasse sur les tournois d'Indian Wells (du 8 au 19 mars) et de Miami (du 22 mars au 2 avril), il pourrait alors participer à Cincinnati (du 13 au 20 août) et à l'US Open (du 28 août au 10 septembre), dont il avait été le finaliste malheureux en 2021, avant de devoir faire l'impasse l'an dernier en raison de l'interdiction d'entrée sur le territoire.