Au début de la période estivale, les dirigeants des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie consommeront"immédiatement"en France. Demandez à réduire le montant. Les volumes de carburant, de pétrole, d'électricité et de gaz ont été confrontés au risque de pénuries et de menaces croissantes pourla « cohésion sociale »l'hiver prochain.
"Les efforts doivent être immédiats, collectifs et larges. Tous les gestes sont importants.", Journal du Dimanche, Patrick Pouyanné (TotalEnergies), Avertissement dans une tribune commune publiée par Jean -Bernard Lévy (EDF) et Catherine MacGregor (Engie). Dans le cas de la France, comme dans d'autres parties de l'Europe, l'enjeu pour est de reconstituer les stocks de gaz de pour répondre aux besoins de l'hiver prochain. L'Allemagne a déjà lancé un plan de vigilance
Dans ce cadre, l'Allemagne se prépare déjà à une pénurie en fin d'année. Elle n'a eu d'autre choix que d'activer le niveau 2 jeudi. On dit que c'est l' " alerte " du plan d'urgence pour l'approvisionnement en gaz, qui est la " ressource rare". " et a prévenu Robert Habeck, ministre de l'Economie et du Climat. Soit le dernier niveau avant l'organisation de la distribution étatique, prévue en phase 3 pour répartir la quantité entre les particuliers, les gouvernements et les industries.
En France, la Première ministre Elizabeth Borne a annoncé jeudi qu'elle construirait un nouveau terminal flottant au Havre pour augmenter la capacité d'importation de gaz liquéfié français. Le mécanisme de garantie publique devrait également permettre de pousser les niveaux de stockage de gaz à 100% d'ici la fin de l'été, contre 58% actuellement. Trois groupes de travail doivent être créés pour généraliser les économies d'énergie dans tous les secteurs de l'économie. Objectif : Réduire la consommation d'énergie de 10 % en 2 ans.
Mais ces mesures différées sont-elles suffisantes ? En raison des difficultés d'approvisionnement en gaz liées aux conséquences de la guerre en Ukraine,la "tension"s'est ajoutée à la capacité électrique contrôlable de l'Europe et l'hydroélectricitéa été "déconnectée".En raison de la sécheresse , décrivent les trois patrons français.
"La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas", ils"Chacun de nous-chaque consommateur, chaque entreprise - Changer les comportements et limiter immédiatement la consommation de l'énergie, l'électricité, le gaz et les produits pétroliers.".
Recherche de déchets
Si l'appel solennel des patrons de l'énergie s'adresse aux consommateurs, ils sont aussi publics pour accélérer la mise en place de telles politiques économiques. Ils veulent lancerdes « programmes majeurs d'efficacité énergétique »etune « chasse aux déchets nationale ». "Acteurs industriels responsables, nos trois groupes travaillent activement ensemble" est un gros investissement florissant mais toujours renouvelable Insiste sur des patrons pas forcément énergivores, souvent concurrents sur le sujet de l'énergie de conversion énergétique, notamment le nucléaire et l'hydrogène.
En mars de l'année dernière, quelques semaines seulement après le début du conflit,l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a élaboré deux plans, chacun comportant 10 mesures pour économiser le gaz et le pétrole.
"Plus personne ne se fait d'illusion. L'utilisation par la Russie des ressources en gaz naturel comme arme économique et politique est source d'une grande incertitude quant à l'approvisionnement. Face à la quantité de gaz russe gaz en Russie l'hiver prochain montre que l'Europe doit se préparer rapidement", prévenait à l'époque Fatih Birol, directeur général de l'AIE.
Des mois ont déjà été perdus
Des mois ont déjà été perdus, notamment en France, car nous n'avons pas mesuré l'issue du conflit. Ainsi, lorsque le chef de l'Etat a annoncé fin février ses vastes plans, il allait transformer le mix électrique de la France pour assurer une transformation énergétique. Prendre de meilleures mesures a été mis en évidence par son manque. Ce terme reste en partie tabou jusqu'à ce qu'il soit assimilé par Emmanuel Macron à une forme d'austérité préjudiciable au pouvoir d'achat des Français.
