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[Tour de plaine] 51 % du maïs grain récolté

Selon l'observatoire des céréales Céré'Obs, de FranceAgriMer, 51 % du maïs grain étaient récolté le 26 septembre 2022.

La moisson du maïs grain a bien progressé dans la semaine du 20 au 26 septembre, de 26 à 51 %, indique le rapport Céré'Obs, publié le 30 septembre 2022 par FranceAgriMer. À la même date l'an passé, seules 2% des parcelles étaient récoltées.

La moisson 2022 du maïs a ainsi une avance de 28 jours comparé à la dernière campagne, et de 18 jours par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Maïs terminé! On notera une différence entre les variétés précoces et demi tardive, avec ces dernières qui s’en sortent le mieux. (P9234) Sans oublier que dans certaines terres il y a encore du boulot… Double couvert à partir de cette année c’est décidé, prouvé et commencé ! ✅ pic.twitter.com/3KnoUUrnIC

— Alban Lutignier (@lutignier) September 28, 2022

"Les pluies attendues cette semaine sur l'ensemble du territoire devraient ralentir les chantiers de récolte", a indiqué l'AGPM le 26 septembre.

😉👨‍🌾🚜 De retour du Québec et nous voici dans le dur !
🌽🌽🌽🌽🌽🌽🌽🌽🌽🌽🌽
Maïs pluvieux mais maïs quand même ! Début des récoltes à 19.9 h²o !#fragtw#agriculture#positive#maisculturedurable#moisson2022#recolte#puisaye! pic.twitter.com/i6TNMwRJpS

— VEAULIN brice🚜🌾🌻🌽 (@Veaulin1) September 26, 2022

Broyage des résidus

"Comme chaque année, la gestion des cannes de maïs (voire des collets) va constituer une mesure de prophylaxie indispensable pour, d’une part, détruire les larves de foreurs (et leurs refuges), et d’autre part, faciliter la dégradation des cannes (supports de conservation des fusarioses)", rappelle Arvalis.

24h après la récolte, il est grand temps de broyer les cannes de #maïs#semences avant que les foreurs 🐛 ne s’enterre pour le maïs 2023 🤓 pic.twitter.com/mOLe7GGP9b

— Maxime Gautreau (@GautreauMaxime) September 29, 2022

Réalisé tôt après la récolte, le broyage détruit directement des larves, et en expose d'autres au froid hivernal, aux prédateurs et aux parasites. "Cela concerne 50 à 70 % des larves de pyrales, et jusqu’’à plus de 80 % pour les sésamies, ajoute Arvalis.

Le broyage sous bec est quant à lui nécessaire, mais pas suffisant, car les larves de pyrales passent très bien les hivers froids à l’état de diapause dans les bas de tiges ou les collets de maïs, qui constituent des isolants thermiques assez efficaces. Néanmoins, les larves de sésamies ne supportent pas en général les températures négatives, ce qui peut entraîner leur mortalité dans les cannes en cas de gels prolongés en hiver.

Justine Papin