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Un collectif écologiste a organisé une marche autour de la carrière de Miséry, à Nantes, pour protester contre le projet de l’Arbre aux hérons, le 20 mars. ESTELLE RUIZ/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - Depuis l’arrêt du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la liste est impressionnante. Ces abandons successifs crispent les acteurs économiques.

Nantes

La décision surprend et fâche les principaux acteurs du projet. Le 15 septembre dernier, la maire-présidente (PS) de Nantes Métropole, Johanna Rolland, annonçait l’enterrement de l’Arbre aux hérons. Une attraction touristique et culturelle de 35 mètres de haut, imaginée il y a vingt ans déjà par la compagnie La Machine, parent du fameux Grand Éléphant articulé, sur l’île de Nantes. Cette «tour Eiffel à la nantaise», financée en trois tiers (Nantes Métropole, public, privé), devait ouvrir en 2027, mais son coût prévisionnel a explosé. De 35 millions à 52 millions, puis 80 millions d’euros désormais, du fait de l’inflation et d’un montage juridique complexe.

«Au vu du contexte d’urgence sociale et écologique, c’est trop. Trop pour les Nantaises et les Nantais. Ma responsabilité, c’est de choisir, d’expliquer et d’assumer», justifie Johanna Rolland. Inventeur de l’Arbre et directeur artistique de La Machine, François Delarozière ne décolère pas: «Ça s’est fait sans négociations, avec…

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