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28}". Jean-François Soto, maire de la petite ville de Gignac (Hérault) aux 6 000 âmes, ne sait plus ce qui se passe. Il accepte qu'on lui demande de prendre quelques jours par ses proches, mais son travail l'oblige. L'été est pour lui l'une des périodes les plus intenses.
Cette année, nous allons juste nous assurer et nous laisser anticiper le pire."Là sera toujours une partie que nous sous-estimons, une partie à risque. Et cet été... il y a un ensemble de lois.", sourit-il avec résignation. Il faut dire que le territoire a été touché par des incendies d'une rare intensité avant de devenir le théâtre du décès d'un couple octogénaire suite à une noyade accidentelle. "plus les attentes liées à la pluie,l'inflationla situation générale, les coûts supplémentaires... c'est douloureux' halete-t-il.
Vigilance accrue
Les maires de guerre ne sont pas les seuls élus en cet été chargé. Surtout dans les gares...
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Conseil éditorial
Touristes, intempéries, incendies, sécurité... cet été, le maire n'a pas de temps à perdre
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