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Tremblement de terre en Turquie et en Syrie, en direct : des centaines de morts selon un bilan encore provisoire, Ankara lance un appel à l’aide internationale

Un homme est pris par l’émotion alors que les membres de la protection civile recherchent des éventuels survivants dans les décombres, à Diyarbakir, le 6 février 2023.

Live en cours

Pour l’heure, le bilan du séisme est de 670 morts en Turquie et en Syrie. La France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Union européenne, entre autres, se disent prêts à envoyer une aide d’urgence.

Ce qu’il faut savoir

  • Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi 6 février le sud de la Turquie et la Syrie, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts.
  • Le bilan risque d’évoluer rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes turques touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa et Diyarbakir notamment.
  • Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h 17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres.
  • L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.
  • Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul

Tout le live

Pour l’heure, au moins 670 personnes ont trouvé la mort en Turquie et en Syrie

Le séisme, dont l’épicentre se situe en Turquie, a fait au moins 284 morts dans le pays. En Syrie, on dénombre pour l’heure 386 morts et 988 blessés.

Un survivant est sorti des décombres à Diyarbakir, en Turquie, le 6 février 2023. La recherche d’éventuels survivants se poursuit à Diyarbakir, en Turquie, le 6 février 2023. Des corps de victimes dans un hôpital, à Afrin, en Syrie, le 6 février 2023. Recherche de victimes par la protection civile, dans la ville de Zardana, dans la campagne de la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 6 février 2023.

Volodymyr Zelensky apporte son soutien à la Turquie

Le président ukrainien a été l’un des premiers chefs d’Etat à exprimer son soutien à la Turquie. Tôt, lundi matin, Volodymyr Zelensky a dit que son pays était prêt à fournir l’assistance nécessaire.

« Je présente mes condoléances au président Erdogan, au peuple turc et aux familles de ceux qui ont perdu la vie lors du tremblement de terre en Turquie et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. Nous sommes aux côtés du peuple turc en cette période difficile. Nous sommes prêts à fournir l’assistance nécessaire pour surmonter les conséquences de la catastrophe », a tweeté le président ukrainien.

La Turquie est située sur l’une des zones sismiques les plus actives du monde

Fin novembre 2022, un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé le nord-ouest du pays, faisant une cinquantaine de blessés et des dégâts limités, selon les services de secours turcs.

En janvier 2020, un séisme de magnitude 6,7 a frappé les provinces d’Elazig et de Malatya (Est), faisant plus de 40 morts.

En octobre de la même année, un tremblement de terre de magnitude 7 en mer Egée avait fait 114 morts et plus de 1 000 blessés en Turquie.

Le bilan grimpe à 386 morts dans le nord de la Syrie

Le séisme a fait au moins 386 morts et 988 blessés lundi dans le nord de la Syrie, selon des bilans provisoires communiqués par un média d’Etat et des secouristes en zone rebelle.

Selon la télévision syrienne, 239 personnes ont été tuées dans l’effondrement d’habitations et 648 blessées dans plusieurs villes dont Alep (Nord), deuxième cité de Syrie. Des victimes ont également été recensées à Hama (Centre) ainsi que Lattaquié et Tartous, sur la côte méditerranéenne. Un précédent bilan faisait état de 237 morts dans les zones sous contrôle du régime syrien.

Dans les régions tenues par les rebelles, proches de la Turquie, ce sont les casques blancs, des secouristes qui se mobilisent dans ces zones, qui ont recensé le nombre de victimes.

Joe Biden a chargé le gouvernement fédéral de préparer l’aide américaine

« Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les informations sur le tremblement de terre destructeur d’aujourd’hui en Turquie et en Syrie », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, selon un communiqué de la Maison Blanche. « Nous sommes prêts à fournir toute l’assistance nécessaire. Le président Biden a demandé à l’[Agence des Etats-Unis pour le développement international] (USAID) et à d’autres partenaires du gouvernement fédéral d’évaluer les options de réponse américaines pour aider les personnes les plus touchées. Nous continuerons de suivre de près la situation en coordination avec le gouvernement turc », a-t-il souligné.

Aucune référence n’est faite quant à un travail de concert entre les Etats-Unis et le gouvernement syrien. Washington impose actuellement un train de sanctions économiques à la Syrie et au président syrien, Bachar Al-Assad.

A son tour, Londres annonce son aide à la Turquie et la Syrie

Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, tout comme son ministre des affaires étrangères, James Cleverly, avant lui, a affirmé sur Twitter que le Royaume-Uni était prêt à offrir son aide.

« Mes pensées vont ce matin aux peuples de Turquie et de Syrie, en particulier aux premiers intervenants qui travaillent si vaillamment pour sauver ceux qui sont piégés par le tremblement de terre. Le Royaume-Uni est prêt à aider de toutes les manières possibles. »

Un enfant blessé attend d’être soigné au service des urgences de l’hôpital de Bab Al-Hawa, dans la campagne du nord de la province syrienne d’Idlib, à la frontière avec la Turquie, tenue par les rebelles, le 6 février 2023. Des membres de la protection civile syrienne transportent une victime extraite des décombres, dans la campagne de la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, le 6 février 2023. Un immeuble effondré à la suite du tremblement de terre dans la ville d’Azmarin, dans la province d’Idlib, dans le nord de la Syrie, lundi 6 février 2023. Les recherches se poursuivent dans les décombres après le tremblement de terre, à Diyarbakir, en Turquie, le 6 février 2023.

L’Allemagne, « bouleversée », enverra de l’aide, assure Olaf Scholz

Berlin enverra de l’aide dans les régions victimes du séisme, a déclaré sur Twitter le chancelier allemand, Olaf Scholz.

« Nous suivons, bouleversés, les nouvelles du séisme dans la région frontalière entre la Turquie et la Syrie. Le nombre de morts ne cesse d’augmenter. Nous pleurons avec les familles et tremblons pour les personnes ensevelies. L’Allemagne va, bien entendu, envoyer de l’aide. »

L’UE envoie des équipes de secours en Turquie

L’Union européenne a envoyé des équipes de secouristes en Turquie a annoncé, lundi, le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic.

« A la suite du tremblement de terre survenu ce matin en Turquie, nous avons activé le mécanisme de protection civile de l’UE (…). Des équipes des Pays-Bas et de Roumanie sont déjà en route », a tweeté le responsable européen. Cette aide répond à une demande de la Turquie, a précisé un porte-parole de la Commission européenne.

L’Allemagne, l’Italie et la France ont offert leur aide aux populations des régions dévastées, de même que la Belgique, la Pologne, l’Espagne et la Finlande.

Paris se dit prêt à apporter une « aide d’urgence »

Le président français, Emmanuel Macron, a fait part sur Twitter de la solidarité de la France envers la Turquie et la Syrie.

« Des images terribles nous viennent de Turquie et de Syrie après un tremblement de terre d’une force inédite. La France se tient prête à apporter une aide d’urgence aux populations sur place. Nos pensées vont aux familles endeuillées. »

La Turquie lance un appel à l’aide internationale

« Toutes nos équipes sont en alerte. Nous avons émis une alarme de niveau quatre. C’est un appel y compris à l’aide internationale », a dit le ministre de l’intérieur turc, Süleyman Soylu, sur la chaîne Haberturk.

« Nos équipes sont en état d’alerte pour secourir les survivants », ont aussi affirmé les casques blancs syrien, des secouristes engagés dans les zones rebelles en Syrie, sur Twitter.

L’Azerbaïdjan, pays frère de la Turquie, a annoncé l’envoi immédiat de 370 secouristes, selon l’agence de presse officielle turque Anatolie. Les Etats-Unis, la France, l’Italie, Israël se sont dits prêts à faire de même.

Le séisme a fait au moins 147 morts dans les zones rebelles en Syrie

Le bilan des victimes en Syrie du séisme est monté à 147 morts dans les zones rebelles selon les secouristes, qui font également état de plus de 340 blessés.

« Cent quarante-sept civils sont morts et plus de 340 [sont] blessés selon un bilan provisoire, dans la province d’Idleb et les environs d’Alep », dans le nord du pays, ont annoncé les casques blancs sur Twitter, ajoutant s’attendre à une « hausse importante » du nombre de victimes, « des centaines de familles se trouvant encore sous les décombres ».

En Syrie, on dénombre 237 morts en secteur gouvernemental, des dizaines d’autres en zone rebelle

Le bilan des victimes en Syrie est monté à 237 morts dans les zones gouvernementales, selon le ministère de la santé, des secouristes faisant pour leur part état de dizaines de morts dans les régions rebelles.

Dans le détail, 237 personnes ont été tuées dans l’effondrement d’habitations et 639 blessées dans plusieurs villes, dont Alep (nord), deuxième cité de Syrie. Des victimes ont également été recensées à Hama (centre) ainsi qu’à Lattaquié et Tartous, sur la côte méditerranéenne. Un précédent bilan faisait état de 111 morts dans les zones sous contrôle du régime syrien.

Le nombre exact de victimes dans les régions tenues par les rebelles, proches de la Turquie, n’est pas encore connu.

Les casques blancs, des secouristes qui se mobilisent dans ces zones, ont fait état de dizaines de morts et de centaines de personnes blessées ou toujours sous les décombres. Dans un communiqué, ils ont déclaré ces régions « sinistrées » et appelé les organisations humanitaires internationales à « intervenir rapidement » pour venir en aide à la population locale.

Pour l’heure, le bilan est de 284 morts et 2 323 blessés en Turquie

Le bilan du violent séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie lundi est passé à 284 morts et au moins 2 323 blessés, selon les données communiquées par le vice-président turc, Fuat Oktay. Il a précisé que plus d’un millier d’immeubles s’étaient totalement effondrés, ce qui laisse redouter des bilans encore plus lourds.

Par sécurité, le gaz a été coupé dans toute la zone en raison des répliques et par crainte d’explosions.

Selon M. Oktay, au moins trois des aéroports de la zone affectée, Hatay, Maras et Gaziantep sont fermés au trafic. Il n’en a pas précisé les raisons, mais ces trois villes figurent parmi les plus touchées.

Ce qu’il faut savoir

  • Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi 6 février le sud de la Turquie et la Syrie, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts.
  • Le bilan risque d’évoluer rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes turques touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa et Diyarbakir notamment.
  • Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h 17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres.
  • L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.
  • Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul

Bonjour à toutes et tous

Suivez avec nous la situation en direct après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé lundi matin le sud de la Turquie et la Syrie.

Le contexte

Live animé par Clémence Apetogbor

Image de couverture : Un homme est pris par l’émotion alors que les membres de la protection civile recherchent des éventuels survivants dans les décombres, à Diyarbakir, le 6 février 2023. ILYAS AKENGIN / AFP

  • Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi 6 février le sud de la Turquie et la Syrie, faisant des centaines de morts dans les deux pays et de très importants dégâts.
  • Le bilan évolue rapidement compte tenu du nombre d’immeubles effondrés dans les villes turques touchées, comme à Adana, Gaziantep, Sanliurfa et Diyarbakir notamment.
  • Le séisme a provoqué des scènes de panique dans le nord de la Syrie où les habitants se sont rués dehors, à pied ou en voiture, malgré les pluies torrentielles, ainsi qu’au Liban voisin où les secousses ont été fortement ressenties.
  • L’Union européenne a envoyé des équipes de secours en Turquie. L’Allemagne, l’Italie et la France ont offert leur aide aux populations des régions dévastées, de même que la Belgique, la Pologne, l’Espagne et la Finlande.
  • Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que la France était prête à apporter une « aide d’urgence aux populations sur place », réagissant aux images terribles d’un « tremblement de terre d’une force inédite ».
  • Le séisme est survenu en pleine nuit, à 4 h 17 (2 h 17, heure à Paris), selon l’Institut sismologique américain USGS, à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres.
  • L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 kilomètres environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne.
  • Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17 000 personnes, dont un millier à Istanbul.
  • Les secousses, ressenties dans tout le sud-est du pays, ont également été ressenties au Liban et à Chypre, selon des correspondants de l’Agence France-Presse, ainsi qu’au Kurdistan iraquien dans le nord du pays à Erbil et Douk, mais aucune victime n’a été signalée.

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