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Trottinettes électriques en libre-service : quelle suite après le référendum parisien ?

Verra-t-on encore en 2024, des trottinettes Dot, Tier et Lime dans Paris et sa proche banlieue ? Très pratique pour certains, des dangers publics pour les autres, le débat autour de ces objets de mobilité est devenu "clivant", reconnaissait dans un entretien au journal Le Parisien, la maire de la ville, Anne Hidalgo. Au point que la mairie de la capitale a décidé de statuer sur l'existence de ce service, en demandant aux électeurs leur avis, via un référendum qui se tient ce dimanche 2 avril. 

Les Parisiens, inscrits sur les listes électorales locales, devront répondre à une seule question dans leur mairie d'arrondissement : "Pour ou contre les trottinettes en libre-service à Paris ?" Le résultat du référendum sera connu lui, le soir même. Mais que va-t-il se passer après le référendum ? Europe 1 fait le point. 

Le service assuré jusqu'à la rentrée en cas de "contre"

Dans le cas où les Parisiens décident de s'opposer aux trottinettes en libre-service, ce service ne sera pas tout de suite arrêté. Les trois opérateurs encore en activité dans la capitale, pourront exercer jusqu'à la fin du mois d'août, a annoncé mi-mars David Belliard dans une interview accordée à la chaîne locale BFM Paris. "A la rentrée 2023, il n'y aura plus de trottinettes en libre-service", a assuré l'adjoint à la mairie de la capitale, en charge des mobilités, en cas d'avis défavorable de la population.

En parallèle, l'accent pourrait être mis sur les vélos en libre-service, pour éviter un report modal sur des moyens de transports plus polluant. "Près de 3.000 vélos électriques seront livrés dans les prochaines semaines ou prochains mois", a-t-il notamment annoncé. 

Pas de retour sur la question en cas de "pour"

En revanche, si les Parisiens décident de s'opposer à la fin des trottinettes en libre-service dans les rues de la capitale, la ville s'est engagée à respecter le résultat du vote, et à ne plus légiférer sur la question. 

Un argument qui devrait plaire aux trois sociétés qui gèrent le parc existant, alors que ces dernières ont lancé une vaste de campagne de pub, notamment sur les réseaux sociaux, pour convaincre les plus jeunes de voter contre l'interdiction des trottinettes électriques en libre-service, dans les rues de Paris.