Troubles mentaux : "Les personnes présentant un léger déséquilibre ont un taux de chômage deux fois supérieur à la moyenne"

La loi a été célébrée le 10 juilletpour son 35e anniversaire. Bien que cette loi et les nombreux textes qui ont suivi aient fait des progrès considérables en matière d'inclusion, malheureusement certaines personnes en situation de handicap se heurtent encore à des barrières d'adultes sur leur chemin vers l'emploi. . surtout les handicapés mentaux.

Cette question n'est pas seulement marginale. Aujourd'hui, plus de 10 millions de Français souffrent de troubles mentaux modérés . 2,5 millions de personnes sont admises chaque année dans des établissements psychiatriques. La pandémie a considérablement amplifié la vulnérabilité. Cependant, les employeurs sont très réticents à accueillir ces publics, ignorant leur intelligence et leur créativité, malgré la pénurie de talents.

Le taux de chômage des personnes présentant un léger déséquilibre est le double de la moyenne. Les personnes les plus touchées sont largement exclues du monde du travail. 40   % des personnes handicapées, tous handicaps confondus, ont un emploi, contre seulement 20   % des personnes dont les maladies entraînent des troubles mentaux perçus.

Peur et incertitude

Ce type d'obstacle est en fait effrayant. Parce que ce n'est pas bien connu, il y a beaucoup de choses que vous ne comprenez pas au premier coup d'œil, ce qui augmente votre anxiété. Les fluctuations des symptômes sont déconcertantes. Le risque d'absentéisme est un problème. Certaines personnes soupçonnent qu'il s'agit d'un faux. L'adaptation au poste de travail est donc essentielle et diffère sensiblement des adaptations requises pour les déficiences motrices et sensorielles. Lisez également

. Cela a fait l'objet d'une étude menée au sein des Etablissements et Services d'Aide à l'Emploi (ESAT), qui accueillent aujourd'hui la majorité de ces personnes dans leurs activités professionnelles, mais sont contraints par la productivité et le niveau de stress. des entreprises traditionnelles.

Tous les encadrants ne sont pas formés aux idiosyncrasies des malades mentaux, mais dans quelle mesure ceux qui ont bénéficié d'une sensibilisation dans ce contexte ont modifié leurs pratiques et j'ai pu observer ce que j'ai pu prédire. . .

En conséquence, ils acquièrent d'excellents réflexes de réduction et connaître les étapes à suivre pour éviter que les crises ne déstabilisent la population active. La formation permet également de gérer l'équipe au quotidien pour ne pas donner l'impression que tout est pris en charge par une personne en raison d'une maladie mentale. L'équipe apprend progressivement à gérer les difficultés.

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