Drame.
Une garderie dans le nord-est du royaume a été visée par un ancien policier qui s’est ensuite donné la mort. Le meurtrier présumé s’était fait renvoyer récemment des rangs de la police, mais son mobile est encore inconnu. Un drame rare dans le pays.
Au moins 35 personnes, dont 22 enfants, ont été tuées jeudi 6 octobre dans une garderie de la province de Nong Bua Lam Phu, dans le nord-est de la Thaïlande, rapporte le Bangkok Post. “Au moins douze autres ont été blessées, dont huit grièvement”, ajoute le journal en citant Torsak Sukwimol, numéro deux de la police nationale.
Le tireur présumé, un ancien policier “en disgrâce”, s’est donné la mort après avoir fui la garderie, a confirmé le Bureau central d’enquête de la police judiciaire. Il aurait également tué sa femme et son enfant. D’après le média américain Bloomberg, les autorités pensent “qu’il était sous l’emprise de la drogue”.
Si le mobile du meurtrier reste inconnu, explique le Bangkok Post, l’homme de 34 ans “a été renvoyé des forces de police le 15 juin cette année pour avoir eu en sa possession des cachets de métamphétamines”. Une décision qui est entrée en vigueur rétroactivement le 20 janvier, jour de son arrestation et de ses aveux.
Les tueries de masse sont rares en Thaïlande, souligne depuis Singapour Channel News Asia tout en rappelant qu’en février 2020, “un soldat en colère au sujet d’un contrat de vente de terrain avait tué au moins 29 personnes et fait 57 blessés” dans un centre commercial de Nakhon Ratchasima, métropole dans la région de l’Isan.
D’après l’agence Associated Press, le taux de décès liés aux armes à feu était d’environ 4 pour 100 000 habitants en Thaïlande en 2019, contre environ 11 pour 100 000 aux États-Unis et près de 23 pour 100 000 au Brésil.
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