Tusson : Le tumulus du Petit Donon sous la loupe de l'archéologue

LPhilippe Gouezin voit des merveilles architecturales là où le commun des mortels ne voit que des tas géants de pierres plates. Du 1er août^er à ce week-end, des chercheurs de l'Université de Rennes 1 ont exploré le tumulus du Petit d'Anon avec une équipe d'étudiants. Ou plutôt, ce qu'il en reste. " Ceci est un monument.

LLà où le commun des mortels ne voit qu'un énorme tas de pierres plates, son Philippe Guezin la qualifie de merveille architecturale.Du 1er ^août à ce week-end, des chercheurs de l'université de Rennes 1, accompagnés d'une équipe d'étudiants, vont explorer la région de plusieurs manières. J'ai exploré l'un des monuments funéraires, le tumulus du Petit d'Anon, ou plutôt ce qu'il en reste : Un monument très plat, tout démonté, dalles et murets probablement romains , explique le scientifique Un tumulus ancien est moins intéressant s'il est endommagé et dépourvu d'éléments significatifs. L'équipe utilise une nouvelle technologie pour percer les secrets de sa construction. " Nous utilisons une méthode innovante,pour construire une archéologie adaptée aux mégalithes", ont poursuivi les chercheurs. J'essaie de comprendre comment il a été construit avec ce qui reste. »

C'est un travail professionnel par un maçon avec un vrai savoir-faire.

Le premier indice, couplé à la présence d'une carrière à proximité, est que les monuments funéraires réalisés pour les gens de l'époque étaient " de véritables projets architecturaux ". " nous avons une tombe centrale et autour d'elle un empilement de pierres et d'étagères qui ressemblent à des tranches de gâteau, disons ." explique Philippe Gouezin. D'autres repères, comme la base d'un mur droit, peuvent trahir la présence d'un renfort de rampe. " C'est un travail particulier réalisé par des maçons avec un vrai savoir-faire ", précise Philippe Gouezin.

" Fouilles extraordinaires " Nouvelle-Aquitaine

Selon les chercheurs, la structure et la taille originale du monument était de 4 mètres de haut (contre 60 centimètres aujourd'hui), indiquant une certaine organisation sociale. Probablement destiné aux familles privilégiées, comme les chefs de village. Nous avons retrouvé le même concept architectural que la lointaine Normandie », précise Philippe Gouezin.

Cette nouvelle méthode d'excavation révèle plus de détails sur la technologie de pointe utilisée à l'époque. " Nous sommes en avance sur la construction des pyramides égyptiennes ", expliquent les chercheurs. " peu fréquentes dans les mégalithes, ce sont des fouilles exceptionnelles. Elles sont actuellement les seules en Nouvelle-Aquitaine. " mais de nouvelles faisant appel à l'archéologie du bâti Ce ne sera pas la dernière à Tasson, car des campagnes de fouilles doivent débuter l'année prochaine sur le site de la Petite Perrot.

Retour au public l'an prochain