Pour rendre hommage à l’ancienne ministre de la santé, décédée en 2017, une fondation a fait réaliser huit sculptures d’elle destinés à être accueillis dans des lieux-clés de son histoire.
En hommage à la ministre
Mardi 29 novembre, une sculpture de bronze représentant le buste de Simone Veil, décédée à 89 ans, sera inaugurée au Parlement français. C’est là que la ministre de la santé de Valéry Giscard d’Estaing a défendu la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse, en 1974 (avant sa promulgation en janvier 1975). Une cérémonie réunira notamment la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, l’ancien ministre Jean-Louis Debré et les fils de Simone Veil, Jean et Pierre-François, avant que l’œuvre soit installée dans le jardin des Quatres-Colonnes.
En hommage à l’européenne
En 2021, la Fondation pour Strasbourg, qui soutient des projets éducatifs, culturels et historiques en lien avec la capitale alsacienne, décide de faire réaliser huit bustes en bronze de Simone Veil, à l’aide de dons privés et de la collectivité européenne d’Alsace (pour un coût total de 240 000 euros).
Lire aussi Article réservé à nos abonnésLe président de la fondation, Jean-Louis de Valmigère, auteur avec Eva Wernert de La Merveilleuse Histoire de Simone Veil (Editions Hervé Chopin, 2022), a inauguré le 5 juillet le tout premier buste au Parlement européen, que Simone Veil présida de 1979 à 1982. « Nous voulions montrer quelle Européenne, quelle politicienne, quelle femme était ce grand témoin du XXe siècle », souligne-t-il.
En hommage à son histoire
L’objectif de la Fondation pour Strasbourg est d’offrir les huit sculptures de Simone Veil « à tous les lieux qui ont compté » pour elle. Après le Parlement européen et l’Assemblée nationale, les autres bustes seront inaugurés ces deux prochaines années : à Strasbourg (la ville en aura un en plus de celui du Parlement), à Nice (où elle est née), au Mémorial de la Shoah, à l’Académie française (où elle a siégé), au Panthéon (où elle est enterrée). La huitième et dernière sculpture devrait trouver sa place au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, où elle a été déportée en 1944.
En hommage à sa personnalité
Ces bustes sont l’œuvre de la sculptrice franco-grecque Sissy Piana, 63 ans, qui vit à Marseille. Choisie parmi une douzaine de participants, lors du concours organisé par la Fondation de Strasbourg, elle dit s’être sentie « touchée par l’âme » de Simone Veil. « Je me suis imprégnée d’images, de lectures et de biographies afin de capter sa personnalité. » Membre du jury, Jean Veil, fils de Simone, a été très ému quand il a reconnu le regard de sa mère dans le modèle proposé par l’artiste. « La sculpture est si ressemblante à ce qu’elle était, confie-t-il. Le buste est cohérent avec ses traits physiques et son caractère. J’étais fier de me dire qu’il s’agissait de ma mère. »
Lire aussi : Article réservé à nos abonnésChristelle Murhula
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