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Un chasseur tue un chien, il l'avait pris pour un chevreuil

Un malinois est mort d'un tir accidentel d'un chasseur dans les Pyrénées-Orientales, indique « L'Indépendant ». L'animal aurait été pris pour un chevreuil.

Par LePoint.fr
Un Malinois de 10 ans a ete accidentellement abattu par un chasseur, qui l'aurait pris pour un chevreuil, dans les Pyrenees-Orientales. (image d'illustration)
Un Malinois de 10 ans a été accidentellement abattu par un chasseur, qui l'aurait pris pour un chevreuil, dans les Pyrénées-Orientales. (image d'illustration) © Christian Watier / Maxppp / Collection Watier/Maxppp
Publié le 05/10/2022 à 02h02

Temps de lecture : 1 min

Un nouveau drame lié à la pratique de la chasse est survenu dans l'Hexagone, samedi 1er octobre. Comme le rapporte L'Indépendant, un chien a été accidentellement abattu par un chasseur dans les Pyrénées-Orientales. Selon le propriétaire de « Ïona », un malinois âgé de 10 ans, le chasseur aurait pris son animal pour un chevreuil. Le chien est mort sur le coup.

Il est revenu auprès de nos confrères sur le déroulement des faits, après avoir entendu la détonation : « C'était très fort. J'ai vu mon chien s'effondrer. J'ai crié pour éviter que les tirs ne continuent. (...) Ça fait partie des règles de chasse, on identifie correctement la cible avant de tirer. La personne qui a tiré a cru que mon chien était un chevreuil ». Le maître de Ïona a été pris en charge par d'autres chasseurs présents sur la battue, et qui ont dans le même temps prévenu les gendarmes.

Une painte déposée, le chasseur sanctionné

De son côté, Jean-Pierre Sanson, le président de la fédération de chasse des Pyrénées-Orientales a déploré ce sinistre et appelé à des sanctions. « La fédération ne cautionne évidemment pas l'acte du chasseur, nous le condamnons fermement. Les consignes de battue ont été données correctement. On ne peut pas accepter que ce genre de choses arrivent. La cause de 90 % de ces accidents, c'est le non-respect de la règle qui dit qu'on doit formellement identifier avant de tirer. C'est impardonnable », a-t-il indiqué.

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L'association de chasse dans laquelle était le chasseur mis en cause aurait d'ores et déjà entamé une action de sanction, en demandant la suspension définitive de son permis de chasse auprès de la préfecture. Le propriétaire du chien a quant à lui porté plainte lundi 3 octobre auprès de la gendarmerie.

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