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Un “éco-score” sur les vêtements neufs ? Une arme contre la mode jetable

Vu du Canada.

La mode est aujourd’hui l’une des industries les plus polluantes de la planète. En France, différentes pistes sont à l’étude pour rendre l’empreinte écologique des textiles plus transparente, observe avec intérêt le quotidien canadien “Le Devoir”.

Premier jour des soldes d’hiver, le 3 janvier 2022, à Talange, en Lorraine.
Premier jour des soldes d’hiver, le 3 janvier 2022, à Talange, en Lorraine. Photo JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

Des travaux sont en cours en France pour rendre obligatoire dès que possible, probablement d’ici à 2024, un affichage environnemental sur tous les vêtements neufs vendus. L’objectif est de faire connaître aux consommateurs l’empreinte écologique de ces produits. Le Canada devrait-il s’inspirer et apprendre de cette démarche ?

En 2021 et 2022, 11 organismes et entreprises ont été mandatés par le ministère de la Transition écologique français pour tester diverses méthodes d’évaluation de l’impact environnemental des textiles de vêtements et de chaussures.

Par exemple, l’Union des industries textiles (UIT), qui représente 2 200 entreprises sur le territoire français, a proposé une étiquette sur laquelle plusieurs informations seraient inscrites. On saurait si la matière est recyclée, biologique ou naturelle, et dans quelle proportion. Dans une optique de traçabilité, les lieux de tissage, de teinture et de confection des morceaux seraient indiqués. L’étiquette mettrait aussi en valeur d’éventuelles certifications obtenues par l’entreprise ou le produit.

L’impact environnemental global d’un vêtement

On y trouverait également l’impact environnemental global, calculé en fonction de 12 indicateurs environnementaux défi

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Henri Bourassa publie en 1910 le premier numéro du Devoir, en promettant d’en faire un journal “d’opinion” et “d’échange d’idées” pour raviver la fibre nationaliste des Canadiens français. Aujourd’hui, le dernier quotidien indépendant du Québec jouit d’une solide réputation, même si sa diffusion est restreinte. Plutôt souverainiste.

Le Devoir paie cher sa volonté de ne faire partie d’aucun conglomérat de presse : la menace de faillite est récurrente, ses effectifs rédactionnels sont limités et il ne touche que 3 % de l’ensemble du lectorat. Cette situation n’a pas empêché la Society of News Design de donner, en 1994, au Devoir le titre de “plus beau quotidien au monde”.

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