L'opération a duré environ 20 minutes. Les militants se sont assis sur la route portant des gilets et des banderoles orange fluo jusqu'à ce que la circulation soit bloquée et que les troupes de la brigade (BRAV) interviennent pour freiner la violence.
Les militants de la campagne "Dernière rénovation" demandent aux législateurs tout juste élus de s'engager à voter dès le début de leur mission une législation globale de rénovation énergétique pour tous les bâtiments français.
Ils ont essayé de planter leurs mains dans le tarmac pour éviter de bouger, mais la police les a immédiatement déshabillés et a transporté de jeunes manifestants sur le bord du périphérique, derrière la barrière de sécurité.
Conducteur coincé, Guillaume Millott, interrogé par l'AFP, est sensibilisé aux enjeux climatiques mais "ne comprend pas trop" ce genre de comportement qui "ne sert à rien".".
"Je ne veux pas être ici, mais il y a urgence", a déclaré à l'AFP un militant, Loïc Guichaoua. "Bien sûr, nous risquons d'être violemment agressés, mais ce n'est rien comparé à ce qui se passe."
"On comprend que les chauffeurs soient énervés, mais on le fait pour eux aussi. Ça peut ouvrir la discussion.", a ajouté Anna, une militante qui n'a pas donné son nom de famille.
(avec AFP)
