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Mme Tang Yu, PDG du chinois NetDragon Websoft et de ses 6000 employés, est le premier robot à être nommé à la tête d’une société. Disponible H24, elle ne touche aucun salaire. NetDragon Websoft

ANALYSE - L’homme numérique est en voie de supplanter l’«homo œconomicus».

Madame Tang Yu a été nommée en septembre PDG de la société NetDragon Websoft, leader chinois des jeux vidéo et des services d’éducation en ligne dont le siège se situe dans la province de Fujian (en face de Taïwan). Rien de plus banal, sauf que cette «femme», dont dépendent désormais les 6000 employés de la multinationale chinoise, est un robot.«La nomination de Mme Tang Yu traduit notre engagement à adopter pleinement l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour changer la façon dont nous exploitons notre entreprise et, en fin de compte, pour stimuler la croissance stratégique», a expliqué dans un communiqué Liu Dejian, le créateur (en 1999) de NetDragon Websoft, qui gardera néanmoins le rôle subalterne de «directeur exécutif».

C’est une première mondiale: omniprésents dans les ateliers d’usine, les robots n’avaient jamais eu accès à la salle du conseil d’administration. La nouvelle présidente ne touchera aucun salaire ni stock-option, est-il précisé. En revanche, elle sera disponible…

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Le Figaro

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