« Un scénario incroyable » : pour Régis Brouard et Bastia, l'euphorie et le rêve de Ligue 1 continuent

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« Il n'y a qu'ici qu'il se passe des choses comme ça », a affirmé l'entraîneur du Sporting Régis Brouard après « le scénario incroyable » vécu par les Bastiais face à Sochaux, samedi soir, au stade Armand-Cesari. Mené 1-2 à la pause, son équipe a tout renversé en l'espace de deux minutes, et il fallait voir Kapitbafan Djoco enseveli sous une montagne de joueurs après le but de la victoire inscrit par l'attaquant débarqué de Versailles, cet hiver, pour mesurer le chemin parcouru depuis la fin de l'été.

« Ce n'est que du bonus »

En attendant une nouvelle confirmation samedi prochain à Bordeaux (opposé à Guingamp demain soir), la victoire spectaculaire arrachée contre les Lionceaux suggère qu'elle jouera son rôle de poil à gratter jusqu'à la fin. « On prend les matches les uns après les autres, on essaye de ne pas se mettre de pression, a évacué Frank Magri, le deuxième buteur de la soirée, au micro de la chaîne L'Équipe. Pour nous, ce n'est que du bonus par rapport à ce type d'équipe, qui a beaucoup d'ambition. On verra bien où le destin nous mène. »

Mieux parti que son adversaire grâce au troisième but cette saison d'Alfarela (11e), le Sporting a construit son succès après la pause alors que, de l'aveu de Brouard, les deux buts inscrits coup sur coup par Sissoko (29e) et Kalulu (32e) avaient sonné comme « un coup de massue ». « Mais on a très bien démarré la deuxième période, a souligné le technicien en référence aux trois occasions annihilées par Prévot dès la reprise (48e, 49e, 51e). Je ne sais pas si on se rend compte de la débauche d'énergie et de l'investissement de tous. On a été récompensés sur ce qu'on a proposé. »

Meilleure formation sur cette phase retour, Sochaux ne s'était plus incliné depuis neuf journées. « On a complètement déjoué, a regretté Valentin Henry. On est face à nos responsabilités mais il faut vite passer à autre chose, il reste neuf matches à jouer. » La course s'annonce plus serrée que jamais.