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Une défaite au goût amer pour l’ASJ Soyaux face à Bordeaux (0-1)

Pourtant, la première mi-temps est relativement équilibrée. Les Charentaises sont solides défensivement, malgré quelques tentatives des marines et blanches...

Pourtant, la première mi-temps est relativement équilibrée. Les Charentaises sont solides défensivement, malgré quelques tentatives des marines et blanches. En effet, dès la 2e minute, Gutierres profite d’une erreur de l’arrière-garde locale pour défier Munich, auteure d’une belle parade.

Aujourd’hui on prend zéro point, et ça c’est problématique. J’ai des regrets car on doit en prendre au moins un.

C’est ensuite Garbino qui bute sur la gardienne de l’ASJ Soyaux. Mais les Sojaldiciennes parviennent à se montrer dangereuses par l’intermédiaire de Condon puis Bourgouin, sans pour autant trouver le chemin des filets.

« On ne pèse pas assez offensivement », déplorait leur entraîneur Michel Bradaia après la rencontre, désolé de voir l’inefficacité de ses joueuses, tout en se montrant tout de même satisfait du contenu proposé : « On est en progression constante depuis que je suis arrivé, les filles montrent de belles choses. Il y a eu de la construction, il y a eu des appuis, des remises, tout ce que j’ai voulu faire depuis le début ».

Les deux formations rejoignent donc les vestiaires sur un score nul et vierge, mérité au vu de l’investissement des Charentaises.

Les Bordelaises sont gênées, si bien qu’Elouaari procède à un premier changement au retour des vestiaires. L’intensité monte d’un cran en début de seconde période, et les locales sont rapidement dépassées, à l’image de Collin, qui subit de plein fouet les débordements de Dufour.

Déplacement crucial à Guingamp

Quelques minutes plus tard, l’ailière girondine adresse un centre millimétré pour Garbino, seule aux six mètres, qui fusille Munich de près (0-1, 51e). Une ouverture du score qui fait mal à l’ASJ Soyaux, obligé de réagir pour essayer d’égaliser.

Les visiteuses se replient et tentent alors quelques contres, mais ne se montrent plus vraiment dangereuses, laissant les Sojaldiciennes faire le jeu durant 40 minutes. Les joueuses de Michel Bradaia font preuve de beaucoup de bonnes intentions, mais ne parviennent jamais à déborder le rideau défensif adverse. Provoquant une grande frustration qui se traduit en fin de rencontre par deux cartons jaunes distribués à Gbogou (83e) coupable d’une balayette sur Thibaud, puis Belkhiter (87e), après un tacle appuyé sur Chateun.

Malgré une bonne prestation d’ensemble, les filles de Soyaux s’inclinent donc sur leur pelouse et restent enfouies en bas du classement, avec le même nombre de points que le premier relégable Rodez.

« Aujourd’hui on prend zéro point, et ça c’est problématique. J’ai des regrets car on doit en prendre au moins un », déplorait l’entraîneur Michel Bradaia qui court toujours après son premier succès à la tête de l’ASJ depuis son arrivée.

Ce sera peut-être pour la semaine prochaine puisque l’ASJ se déplace du côté de Guingamp, bon dernier avec un petit point au compteur. Un match qui s’annonce déjà capital pour l’avenir du club en D1 Arkema.

« On a fait un vrai bon match »

Michel Bradaia (entraîneur de l’ASJ Soyaux). « Offensivement, on ne pèse pas assez. On voit que c’est beaucoup plus consistant, on est en progression constante, mais on essaye de remédier aux absences aux blessures. Les filles elles se battent, elles montrent de belles choses, et je suis content de l’entendre dire, mais aujourd’hui on prend zéro point et ça c’est problématique. Moi j’ai des regrets pour les filles surtout. Pour moi, l’institution passe avant toute personne, mais je suis déçu pour elles, parce qu’aujourd’hui on a fait un vrai match, il y a eu de la construction, il y a eu des appuis, des remises, tout ce que j’ai voulu faire depuis le début. Je suis content mais j’ai des regrets parce qu’aujourd’hui on doit prendre au moins un point. Et même si on a difficultés devant, la première occasion nette, c’est nous qui l’avons. Elles ont fait le match. »