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Une étude fouillée du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure détaille le lien entre drogue et délinquance. 224448448/SecondSide - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Le ministère de l’Intérieur souligne aussi la surreprésentation des étrangers dans certaines catégories.

La drogue, carburant du crime? Ce vieil adage se confronte à la réalité des chiffres au travers d’une étude fouillée du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché à Gérald Darmanin. Ses analystes ont procédé à des recoupements dans les registres de la police et de la gendarmerie entre 2016 et 2021. Pour dégager des tendances solides. Verdict: au sein d’une même procédure, 12 % des personnes interpellées pour infractions relatives à la législation sur les stupéfiants sont également mises en cause pour d’autres crimes et délits. Les usagers de drogue sont 11 % dans cette situation et les trafiquants 18 %, quasiment un sur cinq, les concernant.

Mais les niveaux peuvent varier sensiblement selon les types d’infractions associées. Chez les usagers de drogue, par exemple, on relève moins de mis en cause pour violences que chez les délinquants appréhendés sans rapport avec les stups (14 % contre 24 %). L’usager est aussi moins menaçant (5 % contre 7 %) et deux fois…

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