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Union européenne : Nouvelle législation contre les pratiques anticoncurrentielles et les contenus illégaux en ligne de Gaffam

C'est une belle victoire pour les 27 personnes qui n'ont cessé de faire front commun face aux Gafam (Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon, Microsoft). Mardi, les eurodéputés ont approuvé à une écrasante majorité une nouvelle loi de l'Union européenne pour mettre fin aux abus de pouvoir des géants du numérique et des zones de non-droit sur Internet. Ce vote constitue le véritable développement de cette nouvelle loi, qui est en chantier depuis plus d'un an et a déjà fait l'objet d'un accord au printemps entre les États membres de l'UE, la Commission européenne et le Parlement. Pourtant, nous devons obtenir l'approbation finale des pays membres la semaine prochaine.

La nouvelle loi contient deux textes présentés par la Commission européenne en décembre 2020. Pratiques concurrentielles des entreprises qui contrôlent l'accès aux plateformes en ligne et aux données des utilisateurs, notamment les Gafam. Dès lors, la loi institue un comité de contrôle sur toutes les opérations de rachat de ces géants, quelle que soit la taille cible, et limite le monopole de l'innovation par les start-up et les acquisitions visant à détruire les concurrents. Google, notamment, a été accusé de le faire sur Google Shopping, un site de vente en ligne, et s'est vu interdire de privilégier ses services dans les résultats des moteurs de recherche. La nouvelle loi interdit également à Amazon d'utiliser les données générées sur son site par les entreprises clientes pour accroître leur compétitivité auprès d'elles.

Ainsi, Bruxelles veut agir en amont en imposant une vingtaine de règles qui sont respectées sous peine d'amendes dissuasives. " La Commission européenne n'est plus la Commission européenne, mais l'entreprise elle-même qui doit prouver qu'elle autorise la libre concurrence "est l'eurodéputé allemand Andreas Schwab (PPE). , À droite), journaliste DMA. Le texte a été approuvé par 588 voix (11 contre, 31 abstentions) lors du vote des eurodéputés en session plénière à Strasbourg.

" Ce qui est illégal hors ligne doit aussi être illégal en ligne "

Second adopté avec 539 voix (54 contre, 30 abstentions) La partie est la régulation numérique. Services qui limitent le contenu illégal en ligne (Digital Services Act, DSA). " doit consacrer le principe selon lequel tout ce qui est illégal hors ligne doit également être illégal en ligne ", a déclaré le commissaire au marché intérieur Thierry Breton l'année dernière, j'ai expliqué en mars.

Plus précisément, la nouvelle réglementation exige que les contenus illégaux soient supprimés rapidement (conformément à la législation nationale et européenne) dès que la plateforme les reconnaît. Cela oblige les réseaux sociaux à arrêter les utilisateurs qui enfreignent fréquemment la loi " f " loi. Les sites de vente en ligne imposent de vérifier l'identité du fournisseur avant de proposer le produit. Enfin, " très grande plate-forme ", est facturée avec " et plus d'utilisateurs actifs  Dans l'UE, évaluez les risques associés à l'utilisation du service et mettez en œuvre les moyens appropriés pour supprimer les contenus problématiques. Augmente la transparence des données et des algorithmes de recommandation. Ils sont audités annuellement par un organisme indépendant et placés sous le contrôle de la Commission européenne.

" Le numérique s'est développé un peu comme l'Occident et il n'y avait pas vraiment de règles du jeu, mais maintenant il y a de nouveaux shérifs en ville ", journaliste DSA, La députée européenne Christel Schaldemose (S&D, Parti social-démocrate) du Danemark, qui s'est réjouie lundi soir.

(avec AFP)