France
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Université Libé: à la Sorbonne, les gauches face au monde d’après

L’évolution du rapport au travail des Français ? L’engagement des jeunes dans la vie de la cité ? La laïcité, fracture indépassable à gauche ? Quel féminisme pour mieux faire avancer la cause des femmes ? A l’heure de l’inflation, comment faire pour sortir de la pauvreté ? Notre démocratie donne des signes de faiblesse : comment la revigorer ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions sur laquelle la gauche, si elle veut redevenir attractive, à impérativement besoin de plancher d’ici 2027. Et elle doit s’y mettre sans attendre, pour deux raisons assez simples. La première est que derrière l’illusion d’une gauche revigorée par la bagarre des retraites se cache un paysage politique dont la ligne d’horizon semble rester pour elle bouchée. La deuxième ? C’est que voir cet horizon est d’autant plus désespérant que le monde, l’Europe, la France, le coin de votre rue, ont comme jamais besoin de forces de progrès en pleine forme pour soulever les montagnes de défis que la crise écologique impose aux politiques et aux populations du monde entier. Défis environnementaux bien sûr, mais aussi sociaux, économiques, sociétaux, démocratiques, géostratégiques… Mais comme tout cela fait peur, c’est l’inverse qui se produit : le monde a besoin d’audace, d’inventivité, de dépassement, mais c’est le vent nauséabond du repli et de la réaction qui souffle fort, y compris en France. Qu’en attendre ? Rien de bon. C’est donc à la gauche, forcément à la gauche, de penser le monde d’après. La gauche politique, ou plutôt les gauches politiques, mais aussi associative, syndicale, intellectuelle.

Alors que Libération fête cette année ses 50 ans, qui ont été 50 ans d’engagements journalistiques, de combats en faveur du progrès, de défense des valeurs de liberté ou de solidarité, notre journal a plus que jamais vocation à participer aux débats qui traversent la gauche, à la réflexion qu’imposent les crises actuelles, à la définition des nouveaux combats et nouvelles conquêtes. En restant évidemment à sa place, c’est-à-dire en restant un poil à gratter exigeant. C’est le sens des dix débats organisés tout au long de notre première université Libé à la Sorbonne, en présence des principaux leaders de la gauche, avec le concours des différents think tanks et en partenariat avec l’émission Backseat diffusée sur Twitch. Une première qui, tant les défis sont immenses, a bien sûr vocation à se répéter.