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Giorgia Meloni. ANDREAS SOLARO/AFP

ANALYSE - Le succès de Giorgia Meloni n’est pas seulement imputable à l’union des droites. Il doit se lire tout autant comme une révolte des classes populaire et moyenne occidentales.

Quelles leçons la droite française peut-elle tirer de la victoire de la coalition des droites en Italie? La facilité consisterait à voir dans la victoire de Meloni celle de l’union des droites ainsi que la conséquence de la radicalisation de l’opinion publique sur les questions identitaires et d’immigration. Si elle est en partie juste, cette analyse ne suffit pas à comprendre une recomposition politique qui, au-delà du cas italien, traverse toutes les démocraties occidentales, comme on a pu le voir il y a peu en Suède également.

D’une part, parce que la stratégie d’union des droites, victorieuse en Suède comme en Italie dans des scrutins à dominante proportionnelle, est difficilement reproductible dans un scrutin majoritaire à deux tours, où le vainqueur doit réunir au moins 50 % des voix, comme l’élection présidentielle française. Rappelons que Giorgia Meloni a obtenu sur son nom 25 % des voix, soit un score sensiblement équivalent à celui de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle…

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Le Figaro

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