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ENTRETIEN. Fusionner les droites, Zemmour et Le Pen en ont rêvé, Meloni l’a fait. Une raison de plus pour s’inquiéter, selon Stéphane Séjourné, le président de Renew.
L'arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni secoue la scène européenne. Le clivage « progressistes contre nationalistes », théorisé par Emmanuel Macron en 2019, lors des européennes, se concrétise et s'étend sur la carte de l'UE. Pour le président du groupe Renew au Parlement européen, Stéphane Séjourné, la prise de pouvoir de la leader de Fratelli d'Italia, associée à Matteo Salvini et Silvio Berlusconi, est « inquiétante ».
Le Point : Pour vous, Giorgia Meloni s'habille, je vous cite, d'un « vernis de respectabilité » et demeure bercée par des « références fascistes ». N'avez-vous pas le sentiment d'exagérer ? Elle a quand même évolué depuis ses 19 ans et son programme « conservateur » n'a rien à voir avec l'Italie fasciste…
Stéphane Séjourné : J'espère qu'elle ne pense pas pareil qu'à 19 an...
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