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VIDEO. Cognac ne veut pas rendre les armes sur les retraites, 800 personnes dans la rue

VIDEO. Cognac ne veut pas rendre les armes sur les retraites, 800 personnes dans la rue
Plus de 800 personnes ont encore manifesté ce jeudi 23 mars dans les rues de Cognac contre la réforme des retraites.

Photo T.B.

Par Thomas BRUNET - t.brunet@charentelibre.fr, publié le 23 mars 2023 à 19h55.

Comme le 7 mars, plus de 800 personnes ont défilé à Cognac, trois jours après l’adoption de la loi sur la réforme des retraites. Certains veulent durcir le mouvement.

Macron, t’es foutu, Cognac est dans la rue ! » Trois jours ont passé depuis l’adoption du texte de loi sur la réforme des retraites et l’échec de la motion de censure contre le gouvernement...

Macron, t’es foutu, Cognac est dans la rue ! » Trois jours ont passé depuis l’adoption du texte de loi sur la réforme des retraites et l’échec de la motion de censure contre le gouvernement et la colère est toujours aussi forte dans la cité des eaux-de-vie, qui s’est encore fortement mobilisée ce jeudi 23 mars, avec plus de 800 personnes dans la rue. Comme le 7 mars dernier.

Dans le cortège, des mots durs affichés sur des pancartes ou sur des tee-shirts : « La France en colère », « Déni de démocratie », « Stop au gouvernement de Macron ». Et un mot d’ordre : « on ne lâche rien ». « Il faut continuer », martèlent Virginie et son amie Aurélie, dont c’était hier la première manifestation depuis le début du mouvement. Elle se dit écœurée par l’attitude du Président - notamment lors de son intervention télévisée mercredi - et par « le passage en force », avec l’utilisation du 49.3.

Pourvu que ça dure le bordel.

« Macron est désespérant », fulmine Thierry, qui travaille aux services techniques de la Ville et qui s’est mis en grève. « Le Président ne voit pas ce qui se passe dans la rue. Il croit quoi, que ça nous fait plaisir de perdre 80€ à chaque jour de grève ? » Pas question pour autant de se résigner. « Ce n’est pas un baroud d’honneur, il faut continuer à faire pression », assure-t-il.

Syndicats, actifs, retraités, gilets jaunes et anarchistes, tous unis pour faire plier le gouvernement.
Syndicats, actifs, retraités, gilets jaunes et anarchistes, tous unis pour faire plier le gouvernement.

Photo T.B.

Beaucoup souhaitent désormais aller plus loin dans l’action. « Ce qu’il nous faudrait, c’est un nouveau mai 68, il faut taper fort. On y est prêt », scande Virginie. Reprise en écho par d’autres manifestants. « On dirait qu’il nous pousse à tout casser. Et c’est ce qui va finir par arriver. »

En tout cas, tous ne veulent pas en rester là. « Pourvu que ça dure le bordel », lâchait un manifestant, de retour sur la place François-Ier, après une heure de manif.