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Face à la menace grandissante d'une cyberattaque sur les administrations des villes et des hôpitaux, les acteurs du secteur sont contraints de sans cesse se renouveler.
Face à la menace grandissante d'une cyberattaque sur les administrations des villes et des hôpitaux, les acteurs du secteur sont contraints de sans cesse se renouveler.
Face à la menace grandissante d'une cyberattaque sur les administrations des villes et des hôpitaux, les acteurs du secteur sont contraints de sans cesse se renouveler. THOMAS COEX / AFP

DÉCRYPTAGE - Après les agressions contre l'hôpital de Corbeilles cet été et la ville de Caen la semaine dernière, la menace plane désormais sur toutes les administrations.

Black-out. Il est un peu plus de 16h30 lundi 26 septembre lorsque, en quelques secondes, les écrans de la mairie de Caen se sont éteints. Très rapidement, un informaticien donne l'alerte et crie à la cyberattaque. Tous les serveurs ont été immédiatement coupés, les ordinateurs isolés. Un réflexe salvateur pour cette ville de plus de 100.000 habitants qui a risqué un vol massif de données. «Il aurait suffi de 40 minutes pour les chiffrer entièrement, selon Hélène Drieu, directrice du service DSI. On a eu affaire à dix tentatives d'intrusion par seconde».

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Cette histoire n'est pas sans rappeler les récentes cyberattaques des villes d'Angers en 2021 ou Atlanta aux États-Unis en 2018. Plus d'un an après, l'ancienne capitale de l'Anjou en subit encore les conséquences. Près d'un milliard d'euros ont été dépensés, des services, comme la réservation de places en crèches, sont encore à l'arrêt. Selon l'ANSII, Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, il faut environ deux ans à une…

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