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Une manifestation en novembre 2021 pour dénoncer les violences contre les femmes.
Une manifestation en novembre 2021 pour dénoncer les violences contre les femmes.
Une manifestation en novembre 2021 pour dénoncer les violences contre les femmes. AFP

ENQUÊTE - Alors que les accusations de violences sexuelles se multiplient à l'encontre d'hommes politiques, comme le montrent les récentes affaires Quatennens et Bayou, les partis tentent de mettre en place des structures pour traiter de ces questions. Avec un succès plus que mitigé.

Les affaires se suivent et emportent tous les partis dans leurs sillages. Adrien Quatennens (LFI) et Julien Bayou (EELV) pour les plus récents mais aussi les cas Abad (ex-LR), Peyrat (LREM), Santini (UDI), Bilde (RN), Bouhafs (LFI), Coquerel (LFI)... Les accusations de harcèlement et violences sexuelles se sont multipliées ces dernières années à l’encontre d’hommes politiques. Et quasiment toutes les nuances de l’échiquier sont concernées. «La médiatisation des violences sexistes et sexuelles a évolué en faveur des femmes ces dernières années, estime Mérabha Benchikh, docteure en sociologie et enseignante-chercheuse spécialisée en politique. Le traitement médiatique et public de certaines plaintes à l'encontre d'élus, candidats ou responsables politiques, a davantage de visibilité.»

Pourtant, ces affaires témoignent de la difficile prise en compte des violences sexuelles dans ce milieu. En plus d’être extrêmement variable selon les partis. «On constate des disparités dans les plans d’actions…

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