Le collaborateur parlementaire d'une sénatrice de la majorité a été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre d'une enquête ouverte portant sur des accusations de viols et violences entre autres.
De lourdes accusations. Un homme de 26 ans, travaillant au Sénat en tant que collaborateur pour une sénatrice Renaissance et pour Science Po Paris avait été placé en garde à vue mercredi. Ce vendredi 9 juin, il a été mis en examen indique une information du Parisien confirmée par BFM.
Son dossier porte sur des soupçons de violences volontaires, séquestrations, administration de substances nuisibles, atteinte à l'intimité de la vie privée et menaces de mort, rapporte le Parisien.
Placé en détention
Comme nous l'expliquions dans un précédent article, les faits évoqués par les victimes sont sordides. Elles rapportent des pratiquent sexuelles extrêmes imposées, des coups violents, des menaces de mort, des étranglements ou encore la possible contamination à un virus. Des témoignages, hors des six plaintes déposées, ont également été recueillis. Plusieurs récits font état de son comportement brutal.
Des perquisitions ont eu lieu au domicile du suspect mais aussi au Sénat, où il travaille comme conseiller politique depuis 5 ans. Suite à sa mise en examen, le jeune homme a été placé en détention provisoire.
