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"Vont-ils arrêter de tirer sur n’importe quoi ?" : un chasseur tue un berger allemand qu'il confond avec un sanglier

Le 26 novembre en fin de matinée, un chasseur a confondu le berger allemand appartenant à des habitants de Seine-et-Marne avec un sanglier. Touchée à la tête, la chienne est morte quelques minutes plus tard. 

Sélami, habitant en Seine-et-Marne, avait acheté cette chienne pour son fils. "Il est dévasté", déplore-t-il avant de rajouter que "c'était un membre de la famille", rapporte le Parisien. 

"Le tireur dit l’avoir confondu avec un sanglier"

Ils ont appris le décès de leur chienne, à 800 mètres à peine de leur domicile, par la visite des gendarmes chez eux samedi matin. Naïki, décrite comme "très gentille" par ses propriétaires a été abattue par un tir de chasseur. Touchée à la tête, elle n'a pas survécu. 

Accablé, le propriétaire du berger allemand de 6 ans fait part de sa colère au média, "aucun chasseur ne m’a contacté pour s’excuser. Quand vont-ils arrêter de tirer sur n’importe quoi ? Un chien ne ressemble pas à un sanglier ! On avait construit notre maison ici pour être tranquille. Parfois, ils tirent tellement qu’on a l’impression d’être en zone de guerre !". 

"Parfois, ils tirent tellement qu’on a l’impression d’être en zone de guerre !"

Les chasseurs, en comprenant que la balle avait touché un chien domestique, ont alerté les gendarmes. Habitué à des parties de chasse sur le terrain cernant la maison de Sélami, ils avaient l'habitude de prévenir ses occupants de l'ouverture d'une session. Mais "ce samedi, ils ne l'ont pas fait" remarque le propriétaire, qui n'a par conséquent, pas enfermé Naïki. 

Ils ont déposé une plainte auprès de la brigade de la gendarmerie de Crécy-la-Chapelle pour "atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique". La chasse était conventionnée, réalisée sur un terrain privé, et le tireur se trouvait à une vingtaine de mètres de l'animal lorsqu'il l'a confondu avec du gibier. Il déplore une visibilité complexifiée par la hauteur de la végétation. 

Contacté par nos confrères, le président de la fédération de Seine-et-Marne a assuré que "si c’est bien un chasseur, il sera sanctionné à la hauteur de sa faute". Des sanctions spécifiques existent et sont appliquées par la fédération pour les détenteurs d'un permis de chasse. 

Sinon, le tireur sera jugé pour la plainte déposée, pour atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique.