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Avant la pandémie, des études avaient montré qu'environ une personne sur quatre dans le monde et une sur deux dans une zone disposant d'un bon accès à des stations de lavage des mains ne se les lavaient pas après un passage aux toilettes. Même si l'on sait désormais que le Covid-19 se propage principalement dans l'air, l'hygiène des mains a été la pierre angulaire de la prévention de la maladie, et d'autres infections. Un moyen simplissime de stopper la transmission de multiples virus et des bactéries.
Si la pandémie a apporté son lot de désagréments, elle a aussi permis de réhabiliter certains réflexes d'hygiène de base, comme un lavage régulier des mains ou le renouvellement de l'air en intérieur.
Deux ans et demi après le début de la pandémie de Covid-19, la plupart des mesures sanitaires - comme le port imposé du masque en intérieur - ont été abandonnées en France. Si certains y ont vu une libération, d'autres ont gardé en tête le potentiel de ces mesures pour protéger d'autres infections comme la grippe ou la gastro, épidémies courantes de l'hiver.
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Dans un bilan publié en avril 2021 et portant sur la période de novembre 2019 à avril 2020 - soit au moment du premier confinement - Santé Publique France avait en effet constaté une "baisse historique" jamais observée de la gastro sur les dix dernières années. Une baisse expliquée grâce à l'application des gestes barrière, alors qu'habituellement chaque année, la gastro devient le véritable cauchemar de nombreux parents.
En plein cœur de la pandémie, le Covid avait même fait disparaître la traditionnelle épidémie de grippe. "La grippe aurait causé 3 680 décès tous âges confondus lors de l'épidémie 2019-2020", indiquait un rapport de Santé Publique France, un chiffre très faible par rapport aux 10 000 décès habituels par an.
Bronchiolite, rhinopharyngite, angine, gastro-entérite... Pour éviter les infections, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Chaque année, dès le début du mois de septembre, les virus reviennent, mais vous avez désormais les clés pour limiter au maximum la transmission. Lavage de main, isolement en cas de symptômes grippaux, aération de votre intérieur... Voici six (simples) réflexes à avoir pour rester en bonne santé.
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2/6 - Abandonner les gants
Pendant les confinements successifs, nombreux étaient ceux qui faisaient leurs courses masqués et gantés. Néanmoins, porter des gants pour se protéger des surfaces ne serait pas nécessaire. "Les personnes qui portent des gants sont moins susceptibles de se laver les mains et peuvent augmenter leur risque parce qu'elles pensent que leurs mains sont propres", indique la Pr Holly Seale, experte en comportement concernant les maladies infectieuses au Guardian.
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3/6 - Bien faire les vaccins (surtout quand on est à risque)
Faire le vaccin contre la grippe dès l'âge de 6 mois est une bonne façon de se protéger du virus, et notamment des formes graves (comme nous a appris l'injection des successives doses contre le Covid-19). En France, la vaccination contre la grippe débutera le 18 octobre 2022 et pourra être couplée au vaccin rappel contre le Covid. Chaque hiver, elle touche entre 2 et 6 millions de personnes et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles.
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4/6 - Savoir réagir avant que l'infection arrive
Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, il peut être important d'avoir un plan de santé à suivre si leur état se détériore. "Mes patients asthmatiques respectaient beaucoup mieux leurs médicaments préventifs. Ils comprenaient vraiment le message que si votre asthme est sous contrôle et qu'un virus arrive - peu importe qu'il s'agisse du Sars-Cov-2 ou du rhinovirus [la principale cause du rhume] - vous êtes moins susceptible de basculer dans une exacerbation", explique le Dr Hancock, médecin généraliste en Australie, au quotidien britannique.
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5/6 - Rester à la maison quand on est malade
Une grande leçon de la pandémie a été d'apprendre aux personnes malades de se mettre à l'isolement, que ce soit du travail ou des événements sociaux, pour ne pas contaminer les autres. Et s'il n'est pas possible de rester chez soi, il est important de garder ses distances et de continuer à porter le masque, idéalement un FFP2 ajusté. Le meilleur compromis pour le grand public reste le maque chirurgical, mieux que rien en cas de symptômes.
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Dans les maladies transmises par aérosol, la ventilation est essentielle. L'idéal serait d'aérer au minimum pendant 10 minutes, 3 fois par jour. Ouvrir les fenêtres permet en effet de diminuer la concentration de (n'importe quel) virus dans l'air. En hiver, pour éviter de prendre froid, 5 minutes d'aération suffisent en cas de grandes différences de températures entre l'intérieur et l'extérieur.
