► Un million de personnes à la messe géante de Kinshasa
Le pape François a célébré mercredi 1er février une messe géante à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Il y a plaidé en faveur de la réconciliation et du pardon, alors que le pays est empêtré dans une guerre civile qui oppose l’État au M23, une milice soutenue par le Rwanda.
Plus d’un million de personnes ont assisté à cette cérémonie religieuse, célébrée selon le rite zaïrois, qui accorde une grande place à la danse et aux chants. Dans son homélie en italien, traduite en français, le souverain pontife a d’abord souhaité la paix aux fidèles en lingala, une des quatre langues nationales de la RDC. Il les a ensuite invités à « ne pas céder aux divisions » devant les « blessures » du pays.
► Le pape face aux victimes des violences du conflit
Plus tard de la journée, le pape François s’est rendu à la nonciature apostolique de Kinshasa pour y rencontrer des victimes des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. Après avoir écouté leur témoignage, il a dénoncé de «cruelles atrocités qui couvrent l’humanité de honte ».
Il a ensuite prié avec les victimes, qui ont déposé au pied de la Croix les instruments qui avaient servi à les torturer. Le pape, qui a remis à chacune de ces personnes un chapelet, a affirmé que « [leurs] larmes étaient les [siennes] ».
Le Saint-Père ne pourra pas se rendre dans l’Est, ravagé par une guerre opposant l’État à la milice M23, en raison de l’insécurité qui règne dans la région. Les diocèses souffrant des violences ont cependant envoyé des délégations afin de le rencontrer.
Comme lors de la messe qu’il a prononcée, le pape François a également appelé à la paix en demandant à tous les Congolais de « désarmer » leur cœur.
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