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Depuis qu’il a enfilé le costume de ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye (ici en juillet 2022, à Paris) n’est pas à la hauteur du symbole qu’il incarnait. François BOUCHON/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Enseignants et élus de tous bords reprochent à Pap Ndiaye son attentisme sur les grands dossiers.

Erreur de casting? Huit mois après le parachutage de Pap Ndiaye à l’Éducation nationale, ils sont nombreux dans le monde politique, de la macronie à LFI, et dans les rangs des syndicats enseignants, à le penser. Depuis qu’il a enfilé le costume de ministre macroniste, l’historien spécialiste des minorités n’est pas à la hauteur du symbole qu’il incarnait. La gauche l’attendait sur une laïcité plus «ouverte» et sur la mixité sociale. La droite s’inquiétait de l’avènement du wokisme à l’Éducation nationale. Déception pour les uns et les autres.

Dans l’Hémicycle comme dans les médias, Pap Ndiaye brille par l’expression timide de ses convictions. «Il est prudent, même si sa sortie aux États-Unis, à l’université de Washington (il avait évoqué les questions ethnoraciales en France, en septembre, NDLR), montre le fond de sa pensée communautariste», estime un député LR, qui pointe surtout «l’inconséquence de cette nomination symbole» par l’exécutif. «L’Éducation nationale a besoin d’un ministre…

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