Vu du Royaume-Uni.
Le choix du président ukrainien, pour son troisième déplacement à l’étranger depuis le début de la guerre, démontre que le Royaume-Uni continue de peser sur la scène internationale malgré sa sortie de l’Union européenne, se félicite, un brin soulagé, “The Daily Telegraph”.
Un tapis rouge à la descente de l’avion. Et une accolade sur le tarmac. On l’attendait à Bruxelles, mais avant de poser le pied à Paris puis à Bruxelles, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a choisi Londres, mercredi 8 février, pour son troisième déplacement à l’étranger depuis le début de l’invasion russe, voilà presque un an.
“Le Royaume-Uni a été l’un des premiers pays à aider l’Ukraine, a justifié le chef d’État sur son compte Instagram. Et je suis aujourd’hui à Londres pour remercier personnellement le peuple britannique pour son soutien ainsi que le Premier ministre, Rishi Sunak, pour son rôle moteur.”
Devant les parlementaires réunis à Westminster, Zelensky a surtout demandé aux Britanniques de fournir des avions de chasse aux forces armées ukrainiennes – une ligne rouge foncé pour certains Occidentaux comme les Américains et les Allemands, qui étaient déjà réticents à l’idée d’envoyer des chars lourds fin janvier.
“Nous avons la liberté, donnez-nous des ailes pour la protéger”, pouvait-on ainsi lire sur un casque remis au président de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle. “Peut-être essaie-t-il d’inciter Londres à faire du lobbying auprès des autres puissances occidentales ? avance The Guardian.
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